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La tâche sera difficile et nécessitera bien du doigté de la part des équipes d’Hydro-Québec.
La tâche sera difficile et nécessitera bien du doigté de la part des équipes d’Hydro-Québec, mais le démantèlement du pylône qui a été accidenté samedi à Longueuil s’est amorcé.
Mercredi, les travailleurs de la société d’État en étaient à détacher physiquement les câbles toujours rattachés à la structure. «Ce qu'on veut, c'est éviter de devoir sectionner ces câbles-là. On va les maintenir évidemment avec la tension, mais aussi avec des équipements temporaires, de façon à ce qu'ils ne viennent pas au sol, sur le Chemin de Chambly», a expliqué le porte-parole Cendrix Bouchard.
Une fois que les câbles seront retirés, les policiers pourront avoir accès à la scène et à l’autobus accidenté, qui se trouve toujours sous le pylône. M. Bouchard ajoute qu’il est essentiel que les câbles du pylône ne touchent plus au sol pour pouvoir rétablir la circulation sur une partie du Chemin de Chambly à la circulation.
Voyez le compte-rendu de Marie-Pier Boucher dans la vidéo liée à l'article.
S’il est justement difficile de donner un échéancier précis pour le rétablissement de la circulation, on aimerait que ce soit possible d’ici la fin de semaine. La météo pourrait toutefois venir jouer les trouble-fêtes, alors que de fortes pluies étaient attendues mercredi.
En entrevue, Cendrix Bouchard a reconnu que le démantèlement du pylône était une tâche des plus complexes.
«Il faut être très méthodique, avoir beaucoup de doigté parce que les câbles sont toujours rattachés à la structure et on a choisi de faire en sorte de ne pas les sectionner pour les conserver. Or, il y a toujours une tension qui est présente sur la structure. Ce n'est pas quelque chose qu'on fait de façon très, très régulière», a-t-il admis.
Si Hydro-Québec est conscient des impacts de l’opération sur la circulation, on veut procéder avec précaution afin d’éviter d’endommager d’autres équipements.
Les prochaines étapes pour Hydro-Québec après le démantèlement: remettre la scène aux policiers et construire un nouveau pylône.
Nos équipes sont au travail à Saint-Hubert sur la Rive-Sud de Montréal sur les lieux de l’accident où un autobus a percuté un de nos pylônes. Nous devons démanteler le pylône existant pour ensuite en construire un nouveau, un travail qui durera plusieurs jours.
— Hydro-Québec (@hydroquebec) July 10, 2024
La première… pic.twitter.com/zDXptWk0Kw
Les deux conducteurs à l'origine de l'accident ont été arrêtés dimanche et font respectivement face à des accusations de conduite dangereuse causant des lésions et de conduite avec facultés affaiblies.
L'accident qui a mené à la chute du pylône a privé près de 90 000 clients d'Hydro-Québec d'électricité, en fin de semaine. Un autobus de l'Association des pompiers auxiliaires de la Montérégie (APAM) aurait effectué une sortie de route avant de percuter un véhicule et de terminer sa course dans un pylône électrique. En plus des deux conducteurs, une autre personne se trouvant dans l'autobus a aussi été blessée.
«C'est vraiment une situation exceptionnelle, c'est le genre de choses qu'on ne voit pratiquement jamais», avait alors précisé Jonathan Côté, porte-parole d'Hydro-Québec. «En plus le pylône, à l'endroit où il est situé, il y a des garde-fous sur le côté de la route et c'est un endroit où on circule pas nécessairement à très grande vitesse parce qu'on est juste après une lumière».
«J’ai entendu une espèce de gros bang. Puis après un gros flash blanc et bleu», raconte une résidente du secteur. Au moment de l'accident, cette dernière pensait qu’il s’agissait d’un écrasement d’hélicoptère ou d’aéronef.