Début du contenu principal.
Voyageurs, soyez avertis.
Voyageurs, soyez avertis. L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) va modifier sa grille tarifaire le 1er juillet prochain. Les passagers, qui se déplaceront de Laval et de Longueuil vers Montréal, devront notamment débourser un peu plus pour leur trajet en métro.
Parmi les changements, le passage unique pour les déplacements en «zone AB» sera augmenté de 25 sous pour atteindre 4,75$. Ce titre n'avait pas connu d'augmentation depuis octobre 2022.
Une augmentation identique pour les billets individuels sera appliquée pour les personnes qui doivent se déplacer dans les «zones C et D», désormais établis à 7$.
Ceux qui doivront prendre le bus ou le métro à Montréal seulement n’auront pas à débourser d’avantage pour le passe unique qui demeure à 3,75$. Le forfait de 10 billets sera toutefois haussé de 75 sous pour s’établir à 33,25 $.
Ceux qui optent pour la passe mensuelle pour assurer leur voyagement devront aussi payer légèrement plus pour obtenir leur laissez-passer. Elle passera de 97$ à 100$ pour la zone A, de 155$ à 160$ pour la zone AB et de 190$ à 196$ pour les déplacements dans les zones ABC.
À VOIR | Transport collectif: la ministre Guilbault se met à dos les maires
Dans les faits, il s’agit d’une indexation de 3%.
«Le transport collectif fait face à des enjeux de financement importants et, malgré tout, la mise à jour tarifaire annuelle est responsable et vise à protéger l’accès aux différents services pour l’ensemble de la population.»
On souligne que les hausses tarifaires demeurent sous l’inflation de 4,1% survenue au cours de la dernière année dans la grande région métropolitaine.
Notons aussi que l'ARTM procède tous les ans à l'indexation de ses prix.
L'enjeu du transport collectif a cependant fait augmenter les tensions entre les élus municipaux et Québec dans les derniers jours.
La semaine dernière, le premier ministre François Legault était venu à la défense de la ministre des Transports et de la Mobilitié durable, Geneviève Guilbault, en affirmant que les maires allaient «quêter à Québec plutôt que de faire le ménage dans leurs dépenses» concernant les réseaux de transports.
M. Legault avait aussi lancé que son gouvernement «n’est pas [gestionnaire] des sociétés de transport».