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Le premier ministre néerlandais Mark Rutte a exhorté son pays à soutenir l'Ukraine.
Le premier ministre néerlandais Mark Rutte a exhorté son pays à soutenir l'Ukraine et la coopération internationale dans son dernier discours à ses compatriotes dimanche, alors qu'un nouveau gouvernement prendra les rênes des Pays-Bas dans deux jours.
«Il est essentiel que notre pays soit ancré dans l'Union européenne et l'OTAN. Ensemble, nous sommes plus forts que seuls, surtout maintenant», a déclaré l’homme de 57 ans, à La Haye.
Après avoir dirigé le pays pendant 14 ans, il apportera son expérience de la recherche de consensus à Bruxelles, où il occupera le poste de secrétaire général de l'OTAN plus tard cette année.
Il a souligné la nécessité de continuer à soutenir l'Ukraine, «pour la paix là-bas et la sécurité ici». Le nouveau gouvernement, qui entrera en fonction mardi, s'est engagé à maintenir l'aide.
Toutefois, le populiste d'extrême droite Geert Wilders, dont le parti a remporté le plus grand nombre de sièges aux élections l'année dernière, a exprimé des opinions pro-russes et les partisans du Kremlin ont applaudi sa victoire.
M. Rutte a décrit la tragédie du vol MH17 en 2014 comme «peut-être l'événement le plus dramatique et le plus émouvant» de son mandat. L'avion de ligne a été abattu au-dessus de l'est de l'Ukraine alors qu'il reliait Amsterdam à Kuala Lumpur, en Malaisie, tuant les 298 passagers et membres d'équipage, dont 196 citoyens néerlandais.
En 2022, un tribunal néerlandais a reconnu deux Russes et un Ukrainien pro-Moscou coupables d'avoir participé à l'abattage du Boeing 777.
Connu pour se rendre à vélo aux réunions et pour son dévouement à la politique, M. Rutte a mis de l’avant les aspects positifs de son pays.
«Il n'y a pas de guerre ici. Vous pouvez être qui vous êtes et nous sommes prospères», a-t-il déclaré dans son discours de 12 minutes.
Il a reconnu qu'il y avait eu des moments difficiles au cours de son mandat, notamment le scandale des allocations familiales pour avoir qualifié à tort des milliers de parents de fraudeurs.
M. Rutte a affirmé que son mandat avait ajouté quelques «cheveux gris et des rides» à son apparence.