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Le PQ souhaite que cette nomination obtienne l'appui d'au minimum deux des partis d'opposition, et ce, au terme d'une audience accordée à chaque parti avec le candidat ou la candidate.
Le chef du Parti québécois et député de Camille-Laurin, Paul St-Pierre Plamondon, demande au gouvernement de François Legault d'assurer une nomination apolitique en ce qui concerne le ou la future PDG d'Hydro-Québec.
Le PQ souhaite que cette nomination obtienne l'appui d'au minimum deux des partis d'opposition, et ce, au terme d'une audience accordée à chaque parti avec le candidat ou la candidate.
«C’est le minimum vu l’importance du poste et vu les changements en matière d’orientation et de gouvernance que le gouvernement veut apporter», plaide Paul St-Pierre Plamondon via un communiqué acheminé aux médias.
Il précise par ailleurs que l'audition avec le ou la candidate aurait pour but notamment de connaître sa visition stratégique.
«Les enjeux liés à l’hydroélectricité au Québec sont cruciaux pour l’atteinte de nos objectifs en matière de lutte aux changements climatiques et pour notre développement économique», a renchéri le député de Camille-Laurin.
Le Conseil d'administration d'Hydro-Québec effectuera des recommandations au gouvernement au cours des prochains jours afin de pourvoir le poste de PDG.
Le chef du PQ fait cette demande alors qu'il s’inquiète du choix de la direction d’Hydro-Québec, à la suite du départ de Mme Sophie Brochu.
Paul St-Pierre Plamondon veut s’assurer «de maintenir l’indépendance d’Hydro-Québec», une société d’État qu'il considère hautement stratégique au Québec. Paul St-Pierre Plamondon veut qu'Hydro-Québec conserve une saine distance vis-à-vis du politique.
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Il remercie d’ailleurs l’engagement de Sophie Brochu comme PDG d’Hydro-Québec.
Paul St-Pierre Plamondon estime qu'une demande de nomination apolitique pour choisir la haute direction d'Hydro-Québec est un bon test pour Pierre Fitzgibbon, ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, et pour le premier ministre du Québec François Legault, «les deux assurant que le départ de Sophie Brochu n’a rien à avoir avec le désir du ministre Fiztgibbon d’imposer sa vision à la société d’État.»
«Est-ce que le PM et son ministre cherche un yes man, ou quelqu’un qui aura le courage de leur dire non quand ce sera nécessaire?» s'interroge Paul St-Pierre Plamondon.
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Le chef du PQ estime qu'une des qualités les plus importantes pour un président-directeur général d’Hydro-Québec devrait être celle «d’être capable de mener par lui-même et de tenir tête au politique lorsque la situation l’exige».
«Le candidat idéal est quelqu’un qui est capable de collaborer certes, mais qui ne se laissera pas marcher sur les pieds. Il faut choisir quelqu’un au mérite des compétences et non pas au mérite des intérêts de la CAQ », a conclu Paul St-Pierre Plamondon.
En point de presse mercredi, le premier ministre Legault a assuré que le Québec ne deviendra pas le «Dollarama» de l'électricité dans son processus d'électrification de la province.
François Legault a reconfirmé que le grand chantier d'électrification des Transports et des entreprises demeurait l'une, sinon la, priorité de son gouvernement pour son prochain mandat.
«Il y a une opportunité de créer de la richesse et il faut regarder le portrait global», a nuancé le premier ministre. «Beaucoup d'entreprises, dont québécoises, qui ont des projets de développement [...] il faut être capable d'additionner les profits faits chez Hydro-Québec et les entrées additionnelles de revenus», a expliqué le PM.
Le premier ministre a par ailleurs confirmé qu'il allait rencontrer les quatre chefs des partis d'opposition, incluant le chef conservateur Éric Duhaime, la semaine prochaine afin d'écouter leurs propositions sur le projet d'électrification du Québec, mais aussi sur les enjeux en santé, en éducation et sur la question de l'inflation.