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La crise du logement sera l’une sinon la priorité des députés du Parti québécois (PQ) lors des prochains mois, a confirmé mercredi le chef Paul St-Pierre Plamondon à l’occasion du lancement du caucus pré-session à Alma, au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
La crise du logement sera l’une sinon la priorité des députés du Parti québécois (PQ) lors des prochains mois, a confirmé mercredi le chef Paul St-Pierre Plamondon à l’occasion du lancement du caucus pré-session à Alma, au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Le PQ a lancé un «chantier national» sur les enjeux reliés au logement comme l’itinérance ainsi que l’abordabilité et l’accessibilité des propriétés. Le point culminant de ce projet est prévu au prochain Conseil de la formation politique, prévu en avril prochain.
Voyez le reportage de Simon Bourassa sur ce sujet dans la vidéo de cet article.
NOUVEAU
— Étienne Fortin-Gauthier (@EtienneFG) January 17, 2024
Le chef du PQ @PaulPlamondon annonce que la crise du logement sera le sujet central du prochain conseil national
«Nous lançons aujourd’hui un chantier national sur le logement, ça inclus l’itinérance, l’abordabilité des propriétés,…»@NoovoInfo #pq #polqc pic.twitter.com/ZCYGCV6SAu
«Puisque le gouvernement ne sait pas quoi faire, nous on va faire le travail à leur place», a ironisé M. St-Pierre Plamondon.
En ce sens, un plan «d’accès à la propriété pour les premiers acheteurs et les jeunes» verra le jour d’ici quelques semaines. On entend s’inspirer des programmes «très généreux» créés dans les années 80 et 90 pour mettre sur pied ce plan avec «des mesures costaudes».
«Il y a un bris du contrat social qui se produit lorsqu’on dit à des citoyens d’aller à l’école, d’avoir de bonnes notes et de travailler fort et que même s’ils font tout ce qui leur a toujours été demandé, ils ne peuvent pas s’acheter de maisons comme leurs parents et leurs grands-parents avant eux», mentionne le chef péquiste, qui déplore que le gouvernement n’offre que «presque aucun appui» à «toute une génération.»
Le PQ critique vertement le bilan en habitation du gouvernement Legault. Il l'accuse entre autres «d'empirer la crise» en raison du «laxisme» dont il fait preuve en matière d'immigration.
Le chef du PQ lance le caucus pré-session de son parti, à Alma, en parlant d’accès à la propriété. Déplore qu’une génération ne puisse pas s’acheter une première maison. PSPP en fait une priorité pour les prochains mois. #polqc pic.twitter.com/J2wOLBLlg2
— Simon Bourassa (@Simon_Bourassa) January 17, 2024
«On a un gouvernement qui, malgré ses discours, a ouvert les vannes de l’immigration sans aucune considération des problèmes bien réels auxquels les ménages au Québec font face. On a aussi un gouvernement qui demeure passif face au fédéral et à sa politique migratoire, qui selon l’avis de plusieurs experts, a carrément créé la crise actuelle», estiment les troupes péquistes.
On a également tailladé le projet de loi 31, piloté par la ministre de l'Habitation France-Élaine Dureanceau, qui selon le PQ démontre que la CAQ a «baissé les bras pour les locataires et pour les jeunes familles qui cherchent à se loger convenablement à un prix décent.»
Joël Arseneau, le député des Îles-de-la-Madeleine, se voit confier la tâche de presser le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) au Salon bleu, alors que la porte-parole nationale, Méganne Perry Mélançon, entamera une tournée nationale pour rencontrer les groupes et intervenants pour écouter leurs propositions.
On souhaite ainsi «bonifier les positions actuelles» du PQ, notamment les actions à prendre pour contrer la spéculation et aider les premiers acheteurs.
Cette annonce survient au moment où de nombreuses associations de locataires s’inquiètent des estimations du Tribunal administratif du logement (TAL), qui avance que les augmentations des loyers en 2024 oscillent autour de 4 %.
Paul St-Pierre Plamondon a par ailleurs affirmé que son parti allait réévaluer les seuils d’immigration, établis à 35 000 nouveaux arrivants par année, que le PQ s’est fixés avant le dernier scrutin général au Québec.
M. St-Pierre Plamondon n'a toutefois pas offert davantage de détails sur le changement de cap du PQ tant et aussi longtemps que les «calculs seront refaits» et que le travail pour déterminer les nouveaux seuils soit «convenablement fait».
Le chef du PQ a reconnu que le contexte a bien évolué depuis les dernières élections. «La crise du logement n'était pas aiguë et on n'avait pas toutes les données, mais la question de l'immigration temporaire était presque périphérique. On parlait tout le temps d'immigration permanente», a-t-il dit.
Le chef péquiste a terminé la journée de mercredi par une rencontre avec des militants dans une microbrasserie d'Alma. Il a été accueilli par des applaudissements nourris dans une salle comble.
Paul St-Pierre Plamondon a rappelé l'importance historique de la région pour le PQ et a indiqué qu'il comptait arracher les cinq circonscriptions du Saguenay-Lac-Saint-Jean à la CAQ. «Le Saguenay-Lac-Saint-Jean est gravé au cœur de l'histoire du PQ. L'esprit indépendantiste, il est déjà là», a-t-il affirmé.
C'est le député bloquiste de Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe, le fils de Gilles Duceppe, qui a présenté le leader péquiste. M. St-Pierre Plamondon a d'ailleurs indiqué que le PQ allait faire campagne avec le Bloc québécois lors des prochaines élections fédérales. «On sera aux côtés du Bloc!»
Avec de l'information de la Presse canadienne