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Le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, et les deux autres députés du parti, Joël Arseneau et Pascal Bérubé, ont tenu leur promesse d’ignorer le serment d’allégeance à la couronne britannique.
L’assermentation des trois députés du Parti québécois (PQ) a eu lieu vendredi matin. Comme promis, les élus ont refusé de prêter serment au roi Charles III et ont offert leur allégeance au peuple québécois uniquement.
En effet, le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, et les deux autres députés du parti, Joël Arseneau et Pascal Bérubé, ont tenu leur promesse d’ignorer le serment d’allégeance à la couronne britannique.
«Lorsqu'on donne sa parole, qu'on prend un engagement, qu'on appose sa signature ou qu'on vote une loi, on engage son honneur, on devient responsable au sens fort du terme […] Nous vivons, malheureusement au Québec, et ce, depuis plusieurs décennies, dans un carcan qui condamne chaque élu du peuple québécois à l'hypocrisie […] Un carcan qui force des démocrates de tous les partis à prêter un serment dans lequel ils ne croient pas, et donc, à se parjurer, à souiller la valeur même de leur parole», a dénoncé M. St-Pierre Plamondon durant la cérémonie.
Voyez le reportage de Simon Bourassa sur ce sujet au bulletin Noovo Le Fil 17:
Plus tôt cette semaine, les députés de Québec solidaire (QS) ont fait de même en prêtant serment uniquement aux Québécois.
Les députés élus doivent prêter deux serments lors de leur assermentation, l’un évoquant leur «vraie allégeance à Sa Majesté le roi Charles III», et l’autre, de servir le peuple québécois «avec honnêteté et justice».
À lire également:
Les députés solidaires et péquistes ont choisi d’ignorer le premier serment, ce qui les expose à ne pas être admissibles à siéger à l’Assemblée nationale en vertu de la loi.
Il s’agit d’une première dans l’histoire de l’Assemblée nationale, tous les élus dans le passé ayant prononcé le serment de loyauté à la couronne britannique, avec, depuis 1982, celui au peuple québécois.