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Le PQ réclame à nouveau la fermeture immédiate du chemin Roxham. Il demande aussi un échéancier et un plan d'action pour arriver à la fermeture et un plan concernant les passeurs.
Le Parti québécois (PQ) réclame à nouveau la fermeture immédiate du chemin Roxham, par lequel, plaide-t-il, «plus de 36 000 personnes sont entrées au Québec en traversant irrégulièrement les frontières canadiennes.»
Cette demande est faite alors que le premier ministre du Québec, François Legault et le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, doivent se rencontrer vendredi.
En plus de la fermeture du chemin Roxham, le PQ demande un échéancier et un plan d'action pour arriver à la fermeture du chemin ainsi qu'une communication transparente avec les Québécois et les Québécoises sur les actions pour démanteler les réseaux de passeurs.
«François Legault a une obligation de résultat en sortant de cette rencontre avec Justin Trudeau. Il a demandé un mandat fort afin d'obtenir non seulement plus de pouvoirs en matière d'immigration, mais aussi de manière plus globale des gains à l'intérieur du Canada. Maintenant qu'il a obtenu ce mandat fort, on s'attend à ce que le premier ministre nous explique quand et comment le Québec va pouvoir fermer le chemin Roxham», a demandé le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon.
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Le Parti québécois exige également les remboursements du fédéral pour «les dépenses engrangées par le Québec».
Selon des données avancées par le PQ, le fédéral aurait prévu 50 000 passages irréguliers cette année via le chemin Roxham.
Cet afflux crée des conditions indignes et indécentes pour les demandeurs d'asile selon l'avocat spécialiste en immigration Stéphane Handfield qui stipule que les demandeurs d'asile attendent maintenant en moyenne 14 mois avant de recevoir un permis de travail, et qu'ils doivent se tourner vers l'aide sociale pour se nourrir et se loger en attente d'avoir un statut au pays.
«C'est un scandale! Nous avons vu récemment que plusieurs demandeurs d'asile étaient réduits à l'itinérance en raison du manque de logements et de services. C'est sans parler des autres services qui débordent : santé, écoles, etc., et nos capacités de recevoir un lot de personnes de manière totalement désorganisée sont largement dépassées. Devant ces constats, il est évident que nous sommes devant une crise migratoire qui est créée de toute pièce par un gouvernement fédéral qui nuit au Québec et à son système d'intégration des nouveaux arrivants de manière totalement consciente », a poursuivi Stéphane Handfield.
Le chef du Parti québécois rappelle que le gouvernement fédéral a institutionnalisé ce passage illégal et semble souhaiter le rendre perpétuel.
« ll faut rappeler que ce sont des donateurs libéraux qui gèrent les installations du chemin Roxham et qu'on est potentiellement devant un autre scandale des commandites, sur le dos du Québec», affirme M. St-Pierre Plamondon.
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Il réitère que de vouloir fermer le chemin Roxham et rediriger les migrants vers des postes réguliers, et casser les réseaux de passeurs «est la chose responsable à faire».
«Au final, le Québec ne peut pas accepter d'institutionnaliser un tel système sur son territoire», croit-il
«Si le fédéral refuse de coopérer à la sortie de cette énième rencontre, le premier ministre du Québec devra nous expliquer quel est son plan à moyen terme pour arriver à faire fermer ce chemin-là pour de bon. Se dire fâché ne sera pas suffisant cette fois-ci », a conclu le député de Camille-Laurin.