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Le premier ministre François Legault n'a pas l'intention d'assouplir les mesures sanitaires au Québec dans un avenir rapproché, a confirmé ce dernier lors d'un point de presse jeudi.
Le premier ministre François Legault n'a pas l'intention d'assouplir les mesures sanitaires au Québec dans un avenir rapproché.
«On voit enfin la lumière au bout du tunnel, mais on est au pic», a soutenu le premier ministre qui a réitéré que la situation était difficile dans les hôpitaux.
Jeudi, on a rapporté 98 nouveaux décès liés à la COVID-19 en plus d’ajouter 6528 cas supplémentaires à son bilan. Québec a également indiqué une diminution de 14 patients hospitalisés, pour un total de 3411.
« On ne peut pas se permettre d’assouplir les mesures. La Santé publique ne recommande pas de faire des assouplissements. » - @francoislegault #noovoinfo #montreal #covid19 #quebec pic.twitter.com/mtyi9qUnPN
— Sabrina Rivet (@SabrinaRivet) January 20, 2022
«On ne peut pas se permettre d'assouplir les mesures présentement», a avancé le premier ministre, qui affirme que cela mènerait à plus de contaminations à la COVID-19. «La santé publique nous recommande de ne pas faire d’autres assouplissements», a-t-il répété.
De plus, il a tenu à préciser que le fameux «plan B» prévoyant une diminution de l'intensité des soins offerts aux patients n'a jamais été utilisé dans le réseau à date et qu'il ne voulait pas le mettre en vigueur non plus. Il a expliqué que cette mesure ne sera pas nécessaire si les hospitalisations se maintiennent au niveau actuel.
«Je ne vous cacherai pas que j’ai beaucoup de pression actuellement pour enlever les consignes. On est tous tannés, moi le premier», a avoué M. Legault. «On va continuer d'écouter la santé publique [...] Il faut être solidaire, il y a des vies qui sont en jeu», a déclaré le chef d'État. «Actuellement les consignes qui sont en place nous permettent de maintenir les décès à un niveau plus bas qu’ailleurs en Amérique du Nord.»
« J’ai beaucoup de pression actuellement pour assouplir les mesures. Je suis « tanné » et je vous comprends. On a tous hâte de recevoir des amis à souper ou d’aller voir un spectacle. » - @francoislegault #noovoinfo #montreal #covid19
— Sabrina Rivet (@SabrinaRivet) January 20, 2022
Il manque 12 000 travailleurs dans le réseau de la santé, et l'appel aux fonctionnaires à venir prêter main forte semblait porter fruit jeudi, en fin d'après-midi, comme le confirmait Christian Dubé sur Twitter.
C’est maintenant 982 volontaires de la fonction publique qui ont levé la main pour venir prêter main-forte dans notre réseau de santé (comparativement à 518 hier).
— Christian Dubé (@cdube_sante) January 20, 2022
Très content de voir cette réponse, c’est un beau geste de solidarité envers notre personnel du réseau de santé.
Plus tôt dans la journée, la cheffe libérale Dominique Anglade avait imploré le premier ministre d’au moins rouvrir les sports en milieu scolaire, invoquant la santé physique et mentale des jeunes. Le Dr Boileau a toutefois répliqué que la pratique des sports impliquait un ajout de contacts qu’il était préférable d’éviter.
Interrogé à plusieurs reprises sur le fait que l’Ontario, dont la situation actuelle est similaire à celle du Québec, s’apprête à rouvrir restaurants, cinémas et gyms, le premier ministre a répondu qu’il ne pouvait affirmer d’un côté qu’il suivait les recommandations de la santé publique et de l’autre côté, aller à l’encontre de ces recommandations.
En ce qui concerne le passeport sanitaire, le gouvernement n’entend pas resserrer les mesures dans les commerces de moins de 1500 pieds carrés, où il deviendra obligatoire le 24 janvier prochain.
Par ailleurs, l'Unité permanente anticorruption (UPAC) mène une enquête «à grande échelle» sur des cas de fraude liée à la production et à la vente de faux passeports vaccinaux. À cet effet, le ministre de la Santé Christian Dubé a affirmé que les passeports bidon seront révoqués dans les prochains jours. «C'est criminel», dénonce M. Dubé.
La veille paraissait un rapport de la Comissaire à la santé et au bien-être (CSBE), Joanne Castonguay, qui indiquait que le «manque de transparence» en matière de santé publique était parmi les causes de la crise de la gestion dans les CHSLD lors de la première vague de propagation de la COVID-19, en 2020.
« Je prends ma part par rapport à ce qui s’est produit dans les CHSLD au printemps 2020. Maintenant il faut regarder en avant et faire des changements. » - @francoislegault en lien avec le rapport de la Commissaire à la santé et au bien-être déposé hier. #noovoinfo #covid19 pic.twitter.com/0ehd0TIXzo
— Sabrina Rivet (@SabrinaRivet) January 20, 2022
À ce sujet, le premier ministre Legault a affirmé «avoir sa part de responsabilité pour ce qui est arrivé au printemps 2020» et s'est engagé à présenter un plan de redressement et de «refondation» du réseau de la santé. Il a dit que le ministre de la Santé allait s'inspirer du rapport Castonguay pour déposer «bientôt» un plan complet.
Avec des information de Pierre Saint-Arnaud de la Presse canadienne