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Absente du cabinet fantôme du PLQ, la députée Marie-Claude Nichols est expulsée du caucus libéral. Le PLQ et QS dévoilaient jeudi les responsabilités de leurs élus pour la 43e législature.
Le Parti libéral du Québec (PLQ) et Québec solidaire (QS) dévoilaient jeudi les responsabilités de leurs élus pour la 43e législature. Alors qu'on notait l'absence de Marie-Claude Nichols dans le cabinet fantôme du PLQ, voilà que la députée est expulsée du caucus libéral.
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La nouvelle a été confirmée par le président du caucus, Enrico Ciccone. «Je vous informe que Mme Marie-Claude Nichols, députée de Vaudreuil, ne fait plus partie du caucus du Parti libéral du Québec. Cette décision est effective immédiatement», a simplement mentionné M. Ciccone dans un communiqué transmis en début d'après-midi.
Marie-Claude Nichols siégera désormais comme députée indépendante.
Mme Nichols avait demandé à sa cheffe qu’on lui réserve celui des trois postes de vice-présidents de l’Assemblée nationale qui revient à l’opposition officielle. Mais Mme Anglade lui a préféré le député de Viau, Frantz Benjamin, qui le convoitait aussi.
En guise de prix de consolation, la cheffe a proposé mercredi à la députée de devenir porte-parole dans les dossiers de Transports, une offre jugée inintéressante qu’elle s’est empressée de décliner. Elle n’en a pas reçu d’autre par la suite, se retrouvant bredouille. C’était donc la seule élue de l’équipe libérale à ne se voir confier aucune responsabilité.
Élue une première fois en 2014, puis réélue à deux reprises sous la bannière du Parti libéral du Québec (PLQ), l’élue de Vaudreuil devra donc siéger désormais à titre de députée indépendante.
En coulisses, des sources libérales ont affirmé que le climat de tension entre Mme Nichols et la cheffe n’était pas récent, alors que depuis des mois des informations circulaient voulant que Mme Anglade souhaitait que Mme Nichols ne soit pas sur les rangs lors du dernier scrutin.
La cheffe du PLQ, Dominique Anglade, mise sur une équipe qui, selon elle, «déploiera toute son énergie au service des citoyens de toutes les régions du Québec Grâce à leur mélange d'expérience de vie et d'expérience parlementaire».
Voici l'équipe du PLQ :
Les porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé et Gabriel Nadeau-Dubois, ont aussi dévoilé jeudi les responsabilités confiées aux onze élus de leur formation au sein du caucus pour la prochaine session parlementaire.
Gabriel Nadeau-Dubois, élu dans Gouin, agira bien évidemment comme chef parlementaire de Québec solidaire et sera le porte-parole pour la Lutte contre les changements climatiques.
Son homologue féminin, Manon Massé, élue dans Sainte-Marie/Saint-Jacques, obtient pour sa part la garde des Relations avec les Premières nations et les Inuits, des Services sociaux en Déficience intellectuelle et TSA (DI-TSA), de la Santé mentale, des Communautés LGBTQ+, de la Solidarité sociale et Action communautaire et de l’Itinérance.
Voici les responsabilités confiées aux autres élus(es) de Québec solidaire :
Gabriel Nadeau-Dubois est d’avis que le choix des responsabilités pour les élus(es) de Québec solidaire répond bien au mandat de l’organisation, soit «être la voix de l’environnement à l’Assemblée nationale».
«Avec Alejandra Zaga Mendez à l’Environnement, Étienne Grandmont aux Transports et Haroun Bouazzi à l’Énergie, le comité sur la transition écologique de la CAQ n’aura pas de chèque en blanc. Québec solidaire va être une opposition constructive et combative, toujours prête à collaborer pour faire avancer la lutte aux changements climatiques et toujours prête à se battre quand la CAQ voudra nous faire reculer », déclare Gabriel Nadeau-Dubois.
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Pour sa part, Manon Massé se dit «très fière» de l’équipe que présente Québec solidaire à la population québécoise.
«Québec solidaire sera au front dans les prochains mois pour parler de logement, de santé mentale, d’environnement et de coût de la vie. Les responsabilités ont été soigneusement distribuées selon les forces, les compétences et les intérêts de chaque député. Ça fait un cabinet fantôme extrêmement motivé et efficace», ajoute Manon Massé.
Avec des informations de La Presse canadienne