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Certaines traverses de la Société des traversiers du Québec (STQ) sont offertes gratuitement, mais la plupart d'entre elles ne le sont pas.
Les Québécois ne devraient pas avoir à payer pour utiliser les traversiers de la province, selon le Parti libéral, qui rendra ce service gratuit s'il est porté au pouvoir en octobre prochain.
De passage aux Îles-de-la-Madeleine, samedi matin, la cheffe libérale Dominique Anglade a affirmé que les résidants du Québec ne devraient pas payer pour utiliser les traversiers, puisqu'ils n'auraient pas payé s'il y avait eu une route à cet endroit.
«Quand on dit qu'on veut redonner du pouvoir aux régions, quand on dit qu'on veut occuper notre territoire, il faut considérer ça comme un service essentiel», estime Mme Anglade.
«Souvent, ces traverses existent parce qu'il n'y a pas de route à ces endroits, donc elles jouent un rôle essentiel dans la vie des gens. Donc on s'est dit que les résidants du Québec ne devraient pas avoir à payer pour ça.»
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Elle a qualifié l'offre des traversiers comme étant un «service essentiel», d'où la nécessité de l'offrir gratuitement aux Québécois.
Selon les estimations du PLQ, cette proposition coûterait environ 20 millions $, soit une somme qu'un gouvernement libéral serait prêt à consacrer à cette mesure.
Certaines traverses de la Société des traversiers du Québec (STQ) sont offertes gratuitement, mais la plupart d'entre elles ne le sont pas.
En direct des Îles-de-la-Madeleine, nous annonçons que sous un gouvernement libéral, les traversiers seront gratuits au Québec. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’autoroute qu’on ne devrait pas pouvoir se déplacer gratuitement quelque part. #polqc #plq pic.twitter.com/H5EWtGUsxp
— Dominique Anglade (@DomAnglade) May 21, 2022
Pour un véhicule de promenade, il coûte 9,15 $ pour un passage Québec—Lévis, tandis que les prix peuvent grimper jusqu'à 72,75 $ pour les traverses plus longues, comme celle de Matane —Baie-Comeau—Godbout.
La gratuité proposée par le PLQ s'appliquerait uniquement aux résidents du Québec.
Mais au-delà de la gratuité, Mme Anglade reconnaît qu'il faudra aussi s'attaquer à la fiabilité du service. Au cours des dernières années, la STQ n'a pas toujours fait les manchettes pour de bonnes raisons.
Une partie de ses déboires ont été liés au traversier F.-A.-Gauthier, qui a passé de nombreux mois en cale sèche le temps de réparations, causant des réductions de service sur la Côte-Nord.
«Dans la Charte des régions que l'on propose, on dit qu'on veut revoir la manière dont le transport régional se fait, explique la cheffe libérale. Cela implique toute la question de la fiabilité, mais aussi de l'offre disponible aux résidents.»
Même si la gratuité pourrait aussi profiter aux Québécois qui habitent le sud de la province et qui voudraient aller visiter les régions plus à l'est, Mme Anglade rappelle que son objectif est surtout de faciliter la vie des gens qui habitent les régions éloignées, pour qui le traversier est réellement un service essentiel.