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Le père de l'homme qui a tué la sergente Maureen Breau l'année dernière dit qu'il espérait que son fils serait arrêté et hospitalisé avant de pouvoir blesser quelqu'un.
Le père de l'homme qui a tué la sergente Maureen Breau l'année dernière dit qu'il espérait que son fils serait arrêté et hospitalisé avant de pouvoir blesser quelqu'un.
Serge Brouillard a déclaré jeudi lors de l'enquête de la coroner qu'il s'attendait à ce qu'une plainte déposée à la police par un autre membre de la famille apportât à son fils l'aide dont il avait besoin.
Voyez le reportage de Valérie Gendron sur ce sujet dans la vidéo.
Le 27 mars, une sergente de la Sûreté du Québec, Maureen Breau, et trois autres policiers se sont présentés à l'appartement d'Isaac Brouillard Lessard pour l'arrêter pour profération de menaces et rupture de probation.
L'homme de 35 ans a poignardé à mort Mme Breau et a grièvement blessé son partenaire, à son domicile de Louiseville, en Mauricie, et il a été abattu par la police quelques instants plus tard.
Serge Brouillard a décrit son fils comme un amoureux de la nature intelligent qui a joué au soccer de haut niveau dans sa jeunesse et qui était toujours prêt à aider les autres autour de lui.
Mais M. Brouillard affirme que son fils souffrait également d'une maladie mentale et que l'homme de 35 ans était passé entre les mailles du système de santé.
La coroner Géhane Kamel a répondu au père que, depuis le début de l'enquête, au moins six familles lui ont écrit pour lui dire qu'elles sympathisaient avec lui et qu'elles étaient aux prises avec une situation similaire.
La Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), a par ailleurs recommandé à la SQ d'apporter des correctifs concernant de nombreux points.