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Éric Martel a vu sa rémunération diminuer de 2,2 % par rapport à l’an dernier.
Le grand patron de Bombardier a touché une rémunération de 6,5 millions $ en 2023, selon des documents réglementaires envoyés aux actionnaires.
Son président et chef de la direction, Éric Martel, a vu sa rémunération diminuer de 2,2 % par rapport à l’an dernier.
Au total, les six plus hauts dirigeants du constructeur de jets privés se sont partagé une rémunération de 17,5 millions $, en baisse de 4,3 % par rapport à l’an dernier.
Dans ses explications aux actionnaires, la société montréalaise souligne que le bénéfice avant impôts, intérêts et amortissement (BAIIA) ajusté a augmenté de 32 % en 2023 pour s’établir à 1,23 milliard $. Elle souligne que Bombardier a réduit son endettement de 400 millions $ en 2023.
Membre de la famille Bombardier et ancien chef de la direction, Pierre Beaudoin a touché une rémunération de 734 400 $ pour son rôle à titre de président du conseil d’administration.
La société montréalaise a également rejeté à nouveau une proposition du Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) sur le français.
Le MÉDAC a soumis une proposition afin de divulguer les langues maîtrisées par ses administrateurs et ses dirigeants. La proposition est mise en pratique dans plusieurs grandes sociétés du Québec inc., notamment la Banque Nationale, Québecor et Power Corporation.
«Le conseil d’administration estime que les compétences qui figurent actuellement dans notre grille de compétences répondent aux besoins et aux priorités stratégiques de Bombardier et qu’il n’est pas nécessaire d’inclure des compétences linguistiques pour nos administrateurs», répond le conseil d’administration qui recommande aux actionnaires de voter contre la proposition.
La proposition du MÉDAC avait d’ailleurs obtenu l’appui de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).
L’an dernier, le président et chef de la direction, Éric Martel, avait qualifié le dévoilement des compétences linguistiques de geste «symbolique» et avait assuré que la société accordait une importance au français.
M. Martel avait aussi précisé que six des treize membres du conseil d'administration ont le français comme langue maternelle tandis qu'elle est une multinationale ayant aussi des activités à l'extérieur du Québec.