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«Nous espérons que notre initiative incite la CAQ à faire de la lutte au gaspillage une réelle priorité», affirme M. Bérubé, au lendemain d'un accord conclu entre les nations à la COP15.
Le Parti québécois (PQ) souhaite remettre à l'avant-plan l'idée d'une loi anti-gaspillage au Québec alors que le nouveau cadre mondial sur la biodiversité, adopté lundi à Montréal, appelle à réduire de moitié le gaspillage alimentaire d'ici 2030.
La formation politique promet de déposer à la prochaine session parlementaire un projet de loi qui obligerait notamment les entreprises à transférer les invendus comestibles à des organismes pouvant en faire la redistribution ou la revalorisation, comme les banques alimentaires.
«Près de 700 000 Québécoises et Québécois reçoivent de l'assistance d'un comptoir d'aide alimentaire chaque mois dû à leur situation financière précaire. Il faut contraindre les grandes chaînes de restaurants ou les épiceries à créer des partenariats stratégiques pour réduire significativement le gaspillage», soutient le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, dans un communiqué, mardi.
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S'inspirant de la législation française, le PQ veut aussi s'attaquer au gaspillage des biens en interdisant l'élimination des produits invendus et en forçant les entreprises à donner à des organismes ou à les recycler.
Le regroupement des quotidiens régionaux les Coops de l'information révélait la semaine dernière que la chaîne Home Depot au Québec mettait à la poubelle des milliers de produits neufs chaque année.
«Nous espérons que notre initiative incite la CAQ à faire de la lutte au gaspillage une réelle priorité», affirme M. Bérubé, au lendemain d'un accord conclu entre les nations à la COP15.
Ce ne serait pas la première fois que la question entourant le gaspillage alimentaire serait débattue à l'Assemblée nationale. En 2020, Québec solidaire avait présenté un projet de loi en ce sens avec comme cible une réduction de 50 % d'ici 2025.
En campagne électorale, QS est revenu à la charge avec une telle promesse, mais repoussant l'échéancier à 2030.
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