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Après avoir suggéré d'appeler la Sûreté du Québec (SQ), puis de former une «enclave» au chemin Roxham pour barrer la route aux migrants, le Parti québécois (PQ) propose à présent d'y distribuer des tracts.
Après avoir suggéré d'appeler la Sûreté du Québec (SQ), puis de former une «enclave» au chemin Roxham pour barrer la route aux migrants, le Parti québécois (PQ) propose à présent d'y distribuer des tracts.
Le PQ réclame la fermeture du chemin Roxham et réfléchit à voix haute depuis des semaines sur les moyens pour y parvenir. Au Parlement, sa stratégie a été comparée à celle de l'ex-président américain Donald Trump.
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En point de presse jeudi, le député péquiste de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, a semblé tempérer le discours en proposant une «mesure temporaire» visant à «illustrer notre volonté que ça soit fermé».
«Ça pourrait être (?) de l'information remise (?) qui indique: «Voici la situation au Québec. (?) De façon irrégulière, on vous envoie ici. On ne peut pas vous garantir tous les services adéquats auxquels vous devriez avoir droit au nom de la dignité».»
Pressé de questions sur les scénarios évoqués, l'élu de Matane s'est défendu en disant que son parti «essaie d'imaginer du mieux possible (...) des moyens» pour fermer le chemin Roxham.
Il a nié que son chef, Paul St-Pierre Plamondon, ait parlé de créer une «enclave». Pourtant, l'idée avait bel et bien été évoquée en point de presse plus tôt cette semaine.
«Il ne faut pas focusser sur le moyen, a soutenu M. Bérubé. Au lieu de nous juger sur les moyens qu'on essaie d'imaginer du mieux possible, retenons notre volonté d'être en phase avec les Québécois et de fermer ça.»
Le PQ propose en définitive de bâtir «un mur» pour bloquer la route aux migrants et prône une politique de «déportation», a accusé mardi le chef intérimaire du Parti libéral du Québec (PLQ), Marc Tanguay.
L'an dernier, un nombre record de 39 171 demandeurs d'asile ont été interceptés au chemin Roxham, un point d'entrée qui n'est pas officiel situé à Saint-Bernard-de-Lacolle, en Montérégie.
Le gouvernement caquiste de François Legault exige qu'Ottawa assume les coûts engendrés et qu'il renégocie avec l'administration du président américain Joe Biden l'entente sur les tiers pays sûrs.