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Le ministère de la Défense nationale affirme que le Canada travaille avec les États-Unis pour protéger les informations sensibles contre les menaces de services de renseignement étrangers.
Le ministère de la Défense nationale affirme que le Canada travaille avec les États-Unis pour protéger les informations sensibles contre les menaces de services de renseignement étrangers après la découverte d'un ballon de surveillance à haute altitude.
Les États-Unis ont affirmé qu'ils suivaient un présumé ballon-espion chinois qui a été repéré au-dessus de l'espace aérien américain depuis quelques jours.
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Le Pentagone a pris la décision de ne pas l'abattre par crainte de blesser des personnes au sol.
Le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes ont publié jeudi soir une déclaration conjointe indiquant que les mouvements du ballon font l’objet d’un suivi actif de la part du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD).
La déclaration ne fait pas mention de la Chine ni si le ballon de surveillance a survolé l'espace aérien canadien.
Elle évoque que les Canadiens sont en sécurité et que le Canada prend des mesures pour assurer la sécurité de son espace aérien, y compris la surveillance d'un éventuel deuxième incident.
«Le NORAD, les Forces armées canadiennes, le ministère de la Défense nationale et d’autres partenaires évaluent la situation et travaillent en étroite collaboration», peut-on lire dans le communiqué.
«Les organismes de renseignement du Canada collaborent avec leurs partenaires américains et continuent de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger l’information de nature délicate du Canada contre les menaces de services de renseignement étrangers», poursuivent la Défense nationale et les Forces armées canadiennes.
Un haut responsable américain de la défense a déclaré que les États-Unis étaient assez convaincus qu'il s'agissait d'un ballon chinois à haute altitude survolant des sites sensibles pour collecter des informations.
L'un des endroits où le ballon a été repéré est au-dessus du Montana, qui abrite l'un des trois champs de silos à missiles nucléaires du pays à la base aérienne de Malmstrom. Le responsable a parlé sous couvert d'anonymat pour discuter d'informations sensibles.
Patrick Ryder, porte-parole au Pentagone, a affirmé que le gouvernement continue de suivre le ballon. Il a déclaré qu'il «voyageait actuellement à une altitude bien supérieure au trafic aérien commercial et ne présentait pas de menace militaire ou physique pour les personnes au sol».
Il a déclaré qu'une activité similaire de ballons avait été observée au cours des dernières années. Il a ajouté que les États-Unis avaient pris des mesures pour s'assurer qu'ils ne collectaient pas d'informations sensibles.
Un haut responsable de l'administration, qui n'était pas non plus autorisé à discuter publiquement d'informations sensibles, a mentionné que le président Joe Biden avait été informé et avait demandé à l'armée de présenter les actions possibles à poser.
Le haut responsable de la défense a affirmé que les États-Unis avaient des avions de chasse, y compris des F-22, prêts à abattre le ballon si la Maison-Blanche l'ordonnait.
Le Pentagone a finalement recommandé de ne pas le faire, notant que même si le ballon se trouvait au-dessus d'une zone peu peuplée du Montana, sa taille créerait un champ de débris suffisamment grand pour mettre des personnes en danger.
L'ambassadeur de Chine au Canada a été convoqué à Ottawa pour expliquer la présence d'un ballon de surveillance à haute altitude au-dessus des États-Unis.
- Avec l'Associated Press