Début du contenu principal.
72,5 % du personnel enseignant sondé estime que «les compétences des élèves en orthographe sont inférieures aux attentes de leur matière ou de leur niveau d’enseignement».
Un récent sondage de la Fédération du personnel de l’enseignement privé (FPEP-CSQ) révèle que la majorité de ses enseignants est inquiète des résultats en français des élèves au privé.
72,5 % du personnel enseignant sondé estime que «les compétences des élèves en orthographe sont inférieures aux attentes de leur matière ou de leur niveau d’enseignement». L’écriture et la formulation de réponse ne répondent également pas aux attentes de 64 % du personnel sondé.
«Le personnel enseignant nous rapporte que les élèves écrivent souvent au son, se désole le président de la FPEP-CSQ, Stéphane Lapointe. Même avec l’aide d’un dictionnaire, d’un Bescherelle et des aide-mémoires, certains n'arrivent pas à avoir les compétences minimales pour réussir.»
M. Lapointe relève également avoir été informé des inquiétudes des enseignants quant à la difficulté des élèves d’écrire sans avoir recours à des outils technologiques comme des ordinateurs ou des tablettes.
«Les nombreuses difficultés en français des élèves obligent le personnel enseignant à constamment s’adapter et à faire preuve d’une créativité de tous les instants, ajoute la vice-présidente de la FPEP-CSQ, Marie-Josée Dallaire. Ce qui se cache derrière la note, c’est tout l’encadrement, l’adaptation et le rattrapage effectués par nos membres.»
À lire également :
Le personnel de la FPEP-CSQ doit par exemple ouvrir des centres d’aide pour les élèves en difficulté, adapter leur enseignement, fournir de l’encadrement supplémentaire ou encore accorder des heures supplémentaires lors des évaluations.
Mme Dallaire insiste que la maîtrise du français est indispensable à l’éducation des élèves. «C’est la fondation sur laquelle repose l’ensemble des apprentissages, souligne-t-elle. Si cette matière n’est pas bien assimilée, c’est tout l’édifice des apprentissages qui risque de s’écrouler.»
«Agir sur la maîtrise du français, c’est agir sur la réussite des élèves, et ce, dans toutes les matières. Nous avons intérêt collectivement, pour maintenant et pour le futur proche, à nous saisir de cet enjeu majeur et à en faire une véritable priorité».
La FPEP-CSQ représente plus de 3500 membres du personnel enseignant, professionnel et de soutien répartis dans 10 régions du Québec.