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«Ce qu'on reproche à ce plan-là, c'est d'être un gruyère, d'avoir de gros trous, a déclaré Marc Tanguays. Ça n'a pas de bon sens, ils sont dans leur cinquième année. On dirait que la Coalition avenir Québec vient d'être élue!»
Le ministre de l'Éducation Bernard Drainville doit «mieux faire ses devoirs» parce qu'il a présenté jeudi un «plan pas de plan» qui contient plein de «non-réponses», fustige l'opposition libérale.
Le chef intérimaire du Parti libéral, Marc Tanguay, s'est étonné en point de presse que M. Drainville ne sache pas combien il manque d'enseignants dans le réseau et qu'il présente un plan non chiffré.
«Ce qu'on reproche à ce plan-là, c'est d'être un gruyère, d'avoir de gros trous, a-t-il déclaré. Ça n'a pas de bon sens, ils sont dans leur cinquième année. On dirait que la Coalition avenir Québec vient d'être élue!»
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Pourtant, le plan du ministre Drainville — qui comporte sept grands objectifs — reprend des demandes du Parti libéral, comme offrir de l'aide aux enseignants et améliorer la réussite en français.
M. Drainville promet de corriger les lacunes dans l'enseignement du français, mais ne dit pas comment. Il veut aussi créer une nouvelle «voie rapide» afin de devenir enseignant.
En outre, le ministre souhaite que chaque école puisse offrir au moins un projet particulier et que tous les élèves puissent être inscrits à un projet. Il veut revaloriser la formation professionnelle et rénover les écoles.
Selon la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), tout cela ressemble davantage à un «plan de communication». La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) souligne que «tout sera dans le comment».
«C'est un bon tour d'horizon (...) qu'a présenté le ministre. (...) Cela dit, tout sera dans le "comment" et dans les moyens qui seront mis en place», a déclaré par communiqué le président de la CSQ, Éric Gingras.
Voyez le reportage de Simon Bourassa sur ce sujet dans la vidéo: