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La spéculation immobilière semble avoir atteint son pic à Ottawa.
La spéculation immobilière semble avoir atteint son pic à Ottawa.
Le marché se stabilise alors que le nombre de transactions résidentielles a diminué de 29% en juin comparativement à l'an dernier.
«Après la frénésie des deux dernières années, nous voyons le marché de la revente d'Ottawa se normaliser en 2022 et passer à un cycle saisonnier plus traditionnel de flux et de reflux. Bien que les transactions de juin diminuent généralement à mesure que les gens se tournent vers leurs vacances d'été, les ventes du mois dernier ont été plus lentes que ce que nous avions vu depuis plus d'une décennie», a déclare Penny Torontow, présidente de la Chambre immobilière d'Ottawa.
La Chambre immobilière d'Ottawa attribue cette baisse à la hausse des taux d'intérêt et à l'inflation qui se poursuit.
«Nous pouvons probablement attribuer la baisse des ventes d'unités à des facteurs économiques tels que la hausse des taux d'intérêt et le coût de la vie/l'inflation, a ajouté la présidente. D'autres dynamiques pourraient inclure la lassitude des acheteurs combinée à une approche attentiste à l'égard des prix des maisons, le manque de confiance des consommateurs, et peut-être l'incertitude entourant les dispositions de retour au travail, car un long trajet domicile-travail et la flambée des prix de l'essence auront certainement une incidence sur les décisions relatives au lieu de résidence.»
Malgré tout, le prix de vente des maisons continue d'augmenter.
Il atteint en moyenne 772 000$ pour les résidences unifamiliales et 439 000$ pour les condos.
«Même si les prix fluctuent, historiquement, l'immobilier à Ottawa a toujours été et continuera d'être stable et fiable à long terme, a conclu Madame Torontow. Il est peu probable que nous connaissions un jour les baisses importantes que d'autres régions peuvent connaître. Les prix ne vont pas s'effondrer ; ils sont susceptibles de se stabiliser aux taux d'augmentation raisonnables que nous avons connus par le passé.»
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