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Ses revenus sont passés de 138,8 millions $ à 144,0 millions $ pour la même période l'année précédente.
Le Groupe TVA a affiché des revenus en hausse de 3,7 % au deuxième trimestre, brisant une séquence de cinq trimestres de baisse de son chiffre d'affaires d'une année à l'autre, mais a tout de même subi une perte nette de 2,9 millions $.
Dans un communiqué publié jeudi soir, le géant québécois du secteur des médias a indiqué que ses revenus sont passés de 138,8 millions $ au deuxième trimestre de 2023 à 144,0 millions $ pour la même période un an plus tard. Cela représente une augmentation de 5,19 millions $ d'une année à l'autre.
L'entreprise n'avait pas signalé de hausse de ses revenus d'une année à l'autre depuis le quatrième trimestre de l'exercice 2022, lors duquel elle avait affiché une modeste augmentation de ses recettes de 23 000 $ sur un an.
Selon le président et chef de la direction par intérim du Groupe TVA, Pierre Karl Péladeau, la hausse des revenus au cours de la période de 12 semaines ayant pris fin le 30 juin dernier est surtout attribuable à l'ajustement rétroactif des taux de redevance de la chaîne LCN, de même qu'au retour des producteurs étrangers chez MELS.
Le Groupe TVA a notamment reçu un ajustement rétroactif de 10,2 millions $ en lien avec les taux de redevance de LCN pour la période s'étendant du 1er septembre 2017 au 31 décembre 2023, ce qui explique une partie de la hausse de ses revenus au deuxième trimestre.
Malgré tout, M. Péladeau a reconnu que le secteur de la télédiffusion continue de subir les contrecoups de la décroissance des revenus publicitaires et des «nombreux défis auxquels l'industrie est confrontée». Les revenus publicitaires de l'ensemble du Groupe TVA ont en effet poursuivi leur baisse, passant de 67,0 millions $ au deuxième trimestre de 2023 à 60,8 millions $ un an plus tard.
«C'est pourquoi nous poursuivons nos démarches soutenues afin de recevoir la juste valeur marchande pour l'ensemble de nos chaînes spécialisées, et nous comptons aussi sur la décision d'arbitrage à venir du (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes) visant les redevances de TVA Sports afin de recevoir de la part de Bell Télé cette juste valeur réclamée depuis des années», a souligné M. Péladeau.
La perte nette de 2,9 millions $, ou sept cents par action, rapportée par le Groupe TVA au deuxième trimestre représente tout de même une amélioration par rapport à celle de 7,8 millions $, ou 18 cents par action, signalée pour la même période il y a un an.
Si la baisse des revenus publicitaires a pesé sur les résultats des secteurs de la télévision et des magazines, le secteur des services cinématographiques et audiovisuels a vu ses revenus augmenter de façon appréciable d'une année à l'autre, passant de 12,2 millions $ à 20,0 millions $.
Selon M. Péladeau, «MELS est dans une position favorable afin d'attirer encore davantage de productions à la suite de l'augmentation du crédit d'impôt pour les services de production cinématographique, qui est passé de 20 % à 25 %».
Par ailleurs, M. Péladeau a rappelé que l'année 2024 est une «année de transition» pour le Groupe TVA, alors que l'entreprise continue de mettre en œuvre son plan de réorganisation annoncé en novembre 2023, qui prévoyait entre autres la suppression de 547 emplois.