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Le président de l'Association médicale canadienne (AMC) signale que même si le nouvel accord sur le financement de la santé conclu entre les provinces et le gouvernement du Canada représente la plus importante injection de fonds dans le système de santé canadien, ce n’est pas suffisant pour réparer les pots cassés.
L'association a comparé cette récente entente fédérale-provinciale avec d'autres accords sur la santé conclus au cours des deux dernières décennies. C’est en faisant cette étude qu’elle a constaté qu'il s'agissait de l'accord le plus important par une marge significative, avec des augmentations d'environ 16 milliards $ par an sur 10 ans.
L'analyse a également tenté de savoir si de tels accords de financement ont fait la différence dans le passé.
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Le Dr Alika Lafontaine, président de l'association, affirme que dans le passé, les gros investissements ont semblé avoir fait la différence, mais que les progrès ont reculé lorsque les parties ont cessé de travailler ensemble.
Il cite en exemple le milliard $ que l'ancien premier ministre Stephen Harper a consacré à la réduction des temps d'attente, une somme d’argent qui a semblé apporter une amélioration assez importante.
Cependant, le Dr Lafontaine affirme qu’aujourd’hui, les problèmes auxquels est confronté le personnel de la santé sont beaucoup plus graves et qu'il faudra de la volonté politique et de la coopération pour les surmonter.
Alika Lafontaine, un anesthésiologiste, est établi à Grande Prairie, en Alberta.