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Sous le thème «Montréal reçoit», une quarantaine de restaurants et d'établissements montréalais accueilleront des chefs et producteurs locaux et internationaux.
Le festival Montréal en lumière se tiendra pour une 24e année du 16 février au 5 mars prochains avec la thématique «Le meilleur de Montréal l'hiver!». Cette édition sera marquée par le 20e anniversaire de Nuit blanche et le retour de chefs internationaux invités dans les restaurants de la métropole québécoise, après deux ans de pandémie.
Les organisateurs ont procédé lundi au dévoilement de la programmation du volet gastronomique de l'événement. «C'est un menu copieux et gargantuesque qu'on a à vous offrir», a décrit la chargée de projet chez l'Équipe Spectra, Julie Martel, en conférence de presse.
Sous le thème «Montréal reçoit», une quarantaine de restaurants et d'établissements montréalais accueilleront des chefs et producteurs locaux et internationaux. Ceux-ci proviendront de la France, de l'Italie, de la Belgique, de la Suisse et principalement de la Scandinavie.
Différents événements spéciaux auront lieu également, comme un colloque sur l'identité culinaire québécoise et une collaboration entre le restaurant Toqué! et la Fondation Riopelle pour souligner le 100e anniversaire de naissance du peintre Jean-Paul Riopelle.
Plus d'une vingtaine d'activités gratuites sont également prévues au cours des deux premières fins de semaine de Montréal en lumière, dans le grand espace public de la Place des Arts où prendra forme le «Quartier gourmand». Des ateliers sur l'alimentation durable, les traditions culinaires autochtones, les pâtisseries véganes et les légumes asiatiques sont notamment au programme.
Montréal en lumière, c'est aussi des spectacles intérieurs, le sentier de patin surplombant la place des Festivals en «version améliorée», la grande roue et des installations lumineuses, résume le directeur général de Spectra, Jacques Primeau.
Il y a de plus un «gros anniversaire à souligner», ajoute-t-il, celui de l'événement Nuit blanche qui en sera à sa 20e édition le 25 février. Ce rendez-vous permet aux institutions culturelles ainsi que divers espaces privés et publics d'ouvrir leurs portes à la population et d'offrir des activités ou performances.
«Au moment où on parle, il y a près de 100 organismes qui ont soumis des projets. C'est donc un grand retour de Nuit blanche. Et ce n'est pas juste au Quartier des spectacles, c'est un peu partout à Montréal», évoque M. Primeau.
Avec le plein potentiel retrouvé de Montréal en lumière et de son volet gastronomique, Tourisme Montréal estime que l'événement saura rayonner encore davantage à l'extérieur de la ville. L'organisation entend en faire la promotion au-delà des frontières du Québec.
«Malgré les mesures sanitaires, Montréal en lumière s'est renouvelé. Ils ont réinventé le produit touristique hivernal avec le sentier de patin et la mise sur pied de la patinoire où on a pu voir des spectacles exceptionnels et où les Montréalais ont pu commencer à patiner», mentionne la vice-présidente au développement de la destination et affaires publiques, Manuela Goya, en entrevue.
Tourisme Montréal souhaite d'ailleurs accentuer ses efforts pour vendre la saison hivernale. Les intentions de voyage des touristes démontrent que la métropole est aussi prisée comme destination d'hiver, note Mme Goya.
«Le Québec et le Montréal hivernal, ça fait partie de notre ADN. Il faut en faire profiter les gens qui viennent de l'extérieur. Ce n'est pas tout le monde qui a vu de la neige», fait remarquer le PDG de l'Association des hôtels du Grand Montréal, Jean-Sébastien Boudreault.
Les trois premiers mois de l'année s'avèrent toujours plus difficiles pour le milieu hôtelier, mais M. Boudreault sent que le vent commence à tourner alors que des initiatives se mettent en branle pour mousser l'hiver.
La fin des restrictions aux frontières depuis octobre pourra déjà permettre un engouement plus important des touristes étrangers pour la saison froide, croit Mme Goya.