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Au programme: des films allant du documentaire à la fiction, et une leçon de cinéma en mer avec l’acteur et réalisateur Luc Picard, président d’honneur et du jury du festival.
Les cinéphiles se donneront rendez-vous à Percé, en Gaspésie, pour la 15 mouture du festival Les Percéides, qui prendra son envol mardi. Au programme: des films allant du documentaire à la fiction, et une leçon de cinéma en mer avec l’acteur et réalisateur Luc Picard, président d’honneur et du jury du festival.
Le Festival international de cinéma et d’art de Percé, Les Percéides, présentera du 15 au 20 août 115 films, incluant une trentaine de longs métrages, et 85 courts métrages. Aux projections s’ajouteront des classes de maître.
«J’ai hâte de découvrir tout ce cinéma-là, en compagnie des Gaspésiens et des gens qui seront dans le coin en même temps», affirme Luc Picard, en entrevue.
L’acteur, qu’on a notamment pu voir dans la série Omertà et le film Octobre, de Pierre Falardeau, fait partie des membres du jury du festival aux côtés de l’actrice et autrice Pol Pelletier, et du producteur portugais Bruno Moraes Cabral. Ce dernier offrira d’ailleurs une classe de maître.
Le directeur de la photographie Julien Leblanc et l’artiste en arts visuels Nadia Aït-Saïd formeront pour leur part le jury chargé de juger les courts métrages.
Samedi prochain, Luc Picard offrira une leçon de cinéma en mer dans le cadre de la Ciné-Croisière. Ses films L’audition et Confessions, qu’il a réalisés, seront aussi diffusés en sa présence au courant du festival. C’est l’acteur qui a choisi de présenter L’audition, car il s’agit du premier film qu’il a réalisé.
«À la sortie de L’audition, j’avais fait beaucoup de villes, dont Gaspé, d’ailleurs, à l’époque», se remémore-t-il.
«J’aime ça parler de mon métier d’acteur, mon métier de réalisateur aussi, de scénariste. J’aime ça en parler en toute simplicité, poursuit M. Picard. J’essaie de toujours être l’écoute des gens, ils ont autant à m’apprendre que moi.»
En plus d’être une occasion d’échanger sur le cinéma, Les Percéides permettent à l’acteur de renouer avec la Gaspésie, une région qu’il affectionne.
«Je suis vraiment content d’y être, d’abord juste pour le plaisir d’être là-bas et de voir des films, puis parce que j’adore la Gaspésie, j’adore Percé, et j’adore la mer. Tout ça mis ensemble, ce sont des amours qui se combinent bien», affirme-t-il, disant être souvent allé tourner dans cette région.
Les Percéides débuteront sur le coup de 19h mardi, avec la présentation, en première gaspésienne, du film Richelieu de Pier-Philippe Chevigny, qui sera sur place.
«Une fois que les films sont terminés, il y a quand même une certaine connexion, une proximité avec les cinéastes. On peut parler du cinéma avec eux, à la suite des projections», affirme Guillaume Whalen, directeur de la programmation du festival, qualifiant l’événement de «chaleureux».
Pour la première fois, les projections du festival seront présentées dans trois lieux différents, soit dans la grange patrimoniale Charles-Robin et au centre communautaire l’Oasis, à Percé, ainsi qu’au cinéma Le Cube, à Gaspé.
«Bien sûr, on veut donner une vitrine aux productions gaspésiennes, on veut donner une voix au cinéma d’auteur, ici, dans la région», évoque M. Whalen. Toutefois, le festival présentera aussi plusieurs films internationaux.
Par exemple, le documentaire chilien Mon pays imaginaire sera présenté, et c’est le film Les meutes, du cinéaste marocain Kamal Lazraq qui conclura le festival le 20 août. Les meutes a d’ailleurs remporté le prix du jury dans la section Un certain regard au Festival de Cannes cette année.
Parmi les films gaspésiens qui seront présentés, on compte Les enfants de la rivière Nouvelle, de Louise Lavoie et La danse du caribou, de Francis Richard, qui seront tous deux diffusés en première mondiale.