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Le directeur national de santé publique rencontrera les résidents du quartier voisin de la Fonderie Horne.
Le directeur national de santé publique, Luc Boileau, sera à Rouyn-Noranda dans la soirée de jeudi pour rencontrer les résidents du quartier Notre-Dame, quartier voisin de la Fonderie Horne.
Il sera accompagné de la présidente-directrice générale du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, Caroline Roy, et du directeur par intérim de la Direction régionale de santé publique, Dr Stéphane Trépanier.
La sous-ministre adjointe responsable de la coordination des actions gouvernementales dans le dossier de la Fonderie Horne, Hélène Proteau, prendra aussi part à l'événement.
Il s'agira d'une troisième visite en un peu plus d'un mois pour le Dr Boileau à Rouyn-Noranda concernant le dossier de la qualité de l'air.
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Le 6 juillet, il annonçait qu'entre un et 14 citoyens de Rouyn-Noranda développeraient un cancer sur une période de 70 ans si l'usine ne diminue pas ses émissions d'arsenic.
Il y a trois semaines, sur recommandation de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), Luc Boileau a annoncé une première cible intérimaire de réduction des concentrations d'arsenic dans l’air à 15 nanogrammes par mètre cube (ng/m3).
La députée sortante et candidate solidaire dans Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien a réagit à la tenue d'une assemblée publique par la santé publique.
«Les citoyens de Rouyn-Noranda me partagent leur inquiétude concernant la fonderie depuis des années. Je suis heureuse que le directeur de la santé publique puisse enfin entendre ce qu'ils ont à dire, mais qu'il ne se fasse pas d'illusions, des actions concrètes vont devoir faire suite à cette assemblée et aux audiences publiques. La santé des gens de Rouyn-Noranda exige que la Fonderie se soumette à la norme québécoise d'ici la fin d'un prochain mandat», peut-ont lire dans un communiqué transmis aux médias.
«En ce moment, les Québécois et Québécoises entendent parler de Rouyn-Noranda pour la mauvaise qualité de son air. Je veux que ça change et qu'on soit connus comme une des villes les plus vertes du Québec. C'est à portée de main, on doit seulement continuer de faire ce qu'on sait faire en région, pas lâcher le morceau», conclut-elle.