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Parmi les désormais célèbres sorties de l'ex-directeur national de la Santé publique, on retrouve le fameux aplatissement de la courbe et la moins fameuse citation : «La monogamie est préférable ces temps-ci.»
Personnage coloré, l’ex-directeur national de la Santé publique du Québec s’est fait connaître, dès les premiers points de presse quotidiens des autorités, en raison de ses phrases imagées et de ses gestes très parlants. On n’a qu’à penser à son explication du concept d’aplanissement de la courbe de croissance des cas de COVID-19.
Voici donc 10 citations du Dr Horacio Arruda à se remémorer.
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Le 7 avril 2020, alors que le congé de Pâques approche et qu’il tente de dissuader les Québécois de se réunir : «Ce n’est pas le temps, à Pâques, de faire un jambon aux ananas, puis d’inviter son beau-frère puis sa belle-sœur même si on pense qu’ils sont fiables.»
À François Legault, qui suggère aux Québécois de se limiter à un seul conjoint, il répondra ceci : «La monogamie est préférable ces temps-ci.»
À un journaliste qui le questionne sur les scénarios à l’étude, il répond, le 6 avril 2020 : «C’est compliqué les scénarios. Ça rime avec Horacio, mais si je pouvais m’en passer, je m’en passerais.»
Le 29 mars 2020 : «Habituellement quand on s’assoit sur un banc public on ne le liche pas, on s’assoit dessus avec nos fesses [...]. C’est pas un virus qui va vous sauter dessus, qui va partir de la sécrétion qui est là et qui va vous rentrer dans la face.»
Le 21 mars 2020, il confond visiblement les Plaines d’Abraham et les célébrations de la Fête nationale : «Le virus pourrait disparaître de lui-même cet été, ça c’est le hyper optimiste, celui que je serais super content et on serait tous ''sur les pines'' le 24 janvier. Je pense que c’est improbable.»
Le 19 mars 2020 : «Il faut en profiter pour faire des choses qu'on aime et qu'on n'a jamais le temps de faire tout seul. Là on a la paix pour le faire tout seul. Une même famille peut rester ensemble mais c'est pas nécessaire de fêter la fête de grand-maman qui a 100 ans. On fêtera à 100 et quelques années. »
Le 20 mars 2020, il tente de convaincre les Québécois de faire des activités à la maison : «Moi là, en fin de semaine, j'ai besoin de cuisiner, j'vas me faire des tartelettes portugaises. Je suis en train d'essayer des nouvelles recettes. Ça va me donner un plaisir parce que j'ai jamais le temps de faire ça. J’espère qu'on va me laisser un peu de temps en fin de semaine (dit-il en lançant un regard au premier ministre). »
À propos du port du masque par la population, il dira, au printemps 2020 : «Porter un masque, c’est mettre sa main souvent pour ajuster le masque et on se contamine. Les masques, c’est pour le système de soins, où il y a des protocoles pour les mettre, des protocoles pour les enlever.» On comprend assez rapidement qu’il a par la suite changé d’avis sur la question.
En parlant de la courbe d’augmentation des cas : «Quand on l’aplatit (gestes répétés à l’appui), ben là vous allez avoir un plateau, et en l’étalant dans le temps, on a un déplacement de la courbe dans le temps et on l’aplatit (geste à l’appui). Je le démontre pour que vous compreniez.»
En promenade sur les quais de Québec un samedi, il fera une démonstration de lavage de mains en chantant Au clair de la lune.
Et fin janvier 2020, avant la pandémie, il tente un appel au calme à la population : «La peur, c’est une très mauvaise conseillère. Pis la peur, elle fait faire des affaires qui n’ont pas de crisse de bon sens.»