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Le directeur du FBI a eu des mots sévères mercredi à l’égard des partisans de l’ancien président des États-Unis Donald Trump qui ont eu un discours violent à la suite de la perquisition par son agence de la maison de M. Trump à Mar-a-Lago, en Floride.
Le directeur du FBI a eu des mots sévères mercredi à l’égard des partisans de l’ancien président des États-Unis Donald Trump qui ont eu un discours violent à la suite de la perquisition par son agence de la maison de M. Trump à Mar-a-Lago, en Floride.
Christopher Wray, qui a été nommé directeur de l’agence en 2017 par Donald Trump, a qualifié les menaces circulant en ligne contre les agents fédéraux et le département de la Justice de «déplorables et dangereuses».
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«Je suis toujours préoccupé par les menaces contre les forces de l’ordre», a déclaré M. Wray. «La violence contre les forces de l’ordre n’est pas la réponse, peu importe contre qui vous êtes en colère.»
M. Wray a fait ces commentaires à la suite d’une conférence de presse lors d’une visite prévue de longue date au bureau extérieur de l’agence à Omaha, dans le Nebraska, où il a discuté de l’accent mis par le FBI sur la cybersécurité. Il a refusé de répondre aux questions sur la perquisition de plusieurs heures effectuée lundi par des agents du FBI dans le complexe hôtelier de M. Trump à Palm Beach, en Floride.
Il a été facile de trouver les menaces et un appel aux armes dans ces parties d’Internet privilégiées par les extrémistes de droite depuis que Donald Trump lui-même a annoncé la perquisition de sa maison en Floride. Parmi les réactions, on trouve le très répandu «Lock and load», une expression qui veut dire de se mettre en sécurité et de charger son arme, ainsi que des appels à l’assassinat d’agents fédéraux et même du procureur général américain Merrick Garland.
Sur Gab (un site de médias sociaux populaire auprès des suprématistes blancs et des antisémites) un utilisateur répondant au nom de Stephen a déclaré qu’il attendait «l’appel» pour organiser une révolution armée.
«Il suffit d’un appel. Et des millions de personnes vont s’armer et reprendre ce pays. Ce sera fini dans moins de deux semaines», indiquait la publication.
Un autre message sur Gab a imploré les autres partisans : «Commençons ! Ce régime non élu et illégitime a dépassé les bornes avec (sa perquisition Gestapo)! Il est plus que temps que les ordures socialistes libérales soit nettoyées de la société américaine!» Le terme Gestapo fait référence à la police secrète officielle de l’Allemagne nazie et de l’Europe occupée par les Allemands.
La perquisition de la résidence de Donald Trump lundi fait partie d’une enquête visant à déterminer si l’ancien président a emporté des dossiers classifiés de la Maison-Blanche à sa résidence en Floride, selon des personnes qui connaissent bien le dossier.
Le département de la Justice enquête sur la mauvaise gestion potentielle d’informations classifiées depuis que la National Archives and Records Administration a déclaré plus tôt cette année avoir reçu de Mar-a-Lago 15 boîtes de documents de la Maison-Blanche, y compris des documents contenant des informations classifiées.
Avec les informations de Margery A. Beck, The Associated Press