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Le directeur de la campagne nationale du Parti libéral quitte ses fonctions
Un autre coup dur pour Justin Trudeau...
Le premier ministre Justin Trudeau et les membres de son cabinet ont subi un nouveau coup dur avec la démission de Jeremy Broadhurst de son poste de directeur de la campagne nationale du parti.
Jeremy Broadhurst a confirmé la nouvelle dans une déclaration fournie à CTV News.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«Après mûre réflexion et discussion avec ma famille, j'ai décidé de me retirer de mon rôle de directeur national de campagne du Parti libéral du Canada (PLC) à compter du 30 septembre 2024», a écrit M. Broadhurst.
«Compte tenu des enjeux, le premier ministre, le PLC et tous ses candidats méritent quelqu'un qui peut apporter plus d'énergie et de dévouement à ce travail que je ne peux faire à ce stade de ma vie», peut-on lire.
«J'ai de plus en plus pensé aux efforts physiques, mentaux et émotionnels qui m'ont été demandés au cours des 20 dernières années et plus particulièrement au cours des cinq dernières campagnes nationales, ainsi qu'aux conséquences de ces efforts sur ma femme et mes enfants», a écrit M. Broadhurst.
«Ma famille s'est sacrifiée pendant des années pour me permettre de poursuivre ce travail dévorant. Je suis arrivé à la conclusion que je ne peux pas leur demander de se sacrifier une année de plus. C'est donc avec regret que j'ai décidé de me retirer du poste de directeur national de campagne».
M. Broadhurst n'a pas exclu la possibilité d'assumer un autre rôle au sein du parti ou du gouvernement.
Le Toronto Star a d'abord rapporté la décision de M. Broadhurst de démissionner plus tôt jeudi. CTV News a demandé des commentaires au PLC et au Cabinet du premier ministre.
Le départ du directeur national de campagne intervient un jour après que le chef du NPD, Jagmeet Singh, a retiré son parti de l'accord de fourniture et de confiance qui a permis à M. Trudeau et à son gouvernement libéral minoritaire de rester au pouvoir, alors que la situation des deux partis s'aggrave dans les sondages.
En vertu de cet accord, les néo-démocrates acceptaient de soutenir les libéraux lors des votes de confiance et sur les questions budgétaires, en échange de quoi le gouvernement donnait la priorité à des mesures législatives et politiques progressistes importantes pour les néo-démocrates.
Dans les sondages, les libéraux de Trudeau accusent un retard de 17 points sur les conservateurs de Pierre Poilievre et les néo-démocrates de Singh accusent un retard de 25 points sur les conservateurs.