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Les deux politiciens se sont liés d'amitié lorsqu'ils étaient étudiants à l'Université Yale.
Au moins un parlementaire canadien peut se vanter d'avoir des liens étroits avec un membre éminent du cercle restreint du président élu américain Donald Trump.
Le député conservateur de la circonscription de Durham, en Ontario, Jamil Jivani, a confirmé dimanche avoir mangé la veille avec le vice-président élu américain JD Vance et la cheffe de l'opposition conservatrice britannique Kemi Badenoch à Arlington, en Virginie, non loin de Washington.
«Le dîner a été une bonne occasion de retrouver mon ami de longue date, le vice-président élu, et de rencontrer également la nouvelle cheffe du parti conservateur britannique. Il est assez clair maintenant que pour le bien du Canada, nous devons être en mesure de construire des relations solides avec nos alliés. J'ai eu l'impression que le dîner était une bonne occasion pour cela.»
Une source ayant eu connaissance de cette réunion dit que les trois ont mangé ensemble à Arlington, en Virginie, tout près de Washington. Ils auraient discuté de l'importance d'établir de fortes relations entre les trois pays.
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Le Canadien et l'Américain ont aussi parlé de la pétition lancée par des élus canadiens sur l'importance de protéger Noël et des églises incendiées au cours des dernières années. M. Vance a appuyé la pétition la semaine dernière sur les réseaux sociaux.
Les deux politiciens se sont liés d'amitié lorsqu'ils étaient étudiants à l'Université Yale. L'élu canadien avait déjà raconté ses liens étroits avec lui. Il avait d'ailleurs prononcé un discours lors du mariage du vice-président élu.
M. Jivani a partagé une photo après le dîner de samedi sur les réseaux sociaux, marquant la première fois qu'il mentionne publiquement sa rencontre avec son ami depuis l'élection de novembre.
L'élu canadien a profité de l'occasion pour rappeler à son ami que «le Canada était le meilleur ami et le meilleur allié des États-Unis, et un partenaire fiable d'un point de vue commercial et sécuritaire», a-t-il souligné dans un courriel transmis à La Presse Canadienne.
«J'ai partagé les opinions que m'ont transmises des entreprises canadiennes et des travailleurs, dont certains habitent ma circonscription, sur les effets des tarifs sur notre économie», a-t-il ajouté.
Selon la source, M. Jivani aurait invité le vice-président élu à venir visiter sa circonscription l'an prochain. Celui-ci aurait l'intention d'aller à Bowmanville.
M. Jivani a confirmé que malgré ses liens étroits avec le nouveau vice-président, il n'a été contacté par aucun membre du gouvernement libéral «à propos de choses concernant les États-Unis». Il n’a pas non plus été contacté par qui que ce soit au sein du gouvernement de l’Ontario.
Les prochaines élections générales canadiennes doivent se dérouler d'ici octobre 2025. Elles pourraient être déclenchées plus tôt si le gouvernement libéral minoritaire perdait la confiance de la Chambre des communes d'ici là.
Le vainqueur des prochaines élections sera aussi responsable de négocier la révision de l'ACÉUM, l'accord de libre-échange nord-américain.
Les sondages laissent présager une large victoire des conservateurs.
M. Trudeau a rencontré les autres chefs des partis fédéraux après sa rencontre imprévue avec M. Donald Trump et certains de ses alliés en Floride.
Il leur a demandé d'éviter de montrer publiquement que le Canada pouvait être divisé sur les questions commerciales. Il les a notamment priés d'éviter de dire que la frontière était brisée.
Mais M. Poilievre a plutôt reproché à M. Trudeau d'avoir placé le pays dans une piètre position en perdant le contrôle des dossiers gouvernementaux cruciaux, comme les finances et la frontière.
Selon M. Trudeau, les reproches de M. Poilievre nuisent aux négociations avec la future administration Trump. Il a soutenu qu’il existe une tradition de longue date selon laquelle, lorsque la nation est menacée d’une manière ou d’une autre, les Canadiens s’unissent pour défendre leur pays.
M. Poilievre a déclaré dimanche qu'il ne pouvait pas parler de ce dont son député conservateur et le vice-président élu ont discuté parce qu'il n'était pas présent au dîner.
«Tous les conservateurs diraient à tous les Américains qu'imposer des tarifs douaniers au Canada est une mauvaise idée, a affirmé Pierre Poilievre. Nous devons donner la priorité au Canada et c'est ce que nous ferons. Nous lutterons contre ces tarifs douaniers avec force.»