Début du contenu principal.
Des groupes environnementaux demandent à la MRC de Témiscamingue de repousser le dépôt d'Onimiki, un projet de minicentrales hydroélectriques.
La MRC de Témiscamingue, promoteur d'Onimiki, ce projet de minicentrales hydroélectriques au Témiscamingue, doit absolument reporter le dépôt du projet, clament des groupes environnementaux locaux.
La municipalité de Kipawa, le Conseil régional de l'environnement (CREAT), l'Organisme de bassin versant (OBVT), Les Amis de la rivière Kipawa (LARK) et l'Association des riverains des lacs Tee et du Moulin (ARLT) s'inquiètent notamment des impacts potentiels du projet Onimiki sur le débit de la rivière Kipawa et du ruisseau Gordon.
Les organisations sont aussi préoccupées par l'absence de concertation locale et par l'incompatibilité du projet avec le parc national d'Opémican.
Certains se questionnent même sur la nécessité de réaliser ce projet de minicentrales, alors qu'une baisse de la demande énergétique régionale est remarquée.
«On se pose en effet cette question, à savoir si on a vraiment besoin de cette énergie. Peut-être qu'on pourrait aussi envisager un autre type d'énergie renouvelable. Il est possible que ce projet soit rentable, mais il faut évaluer les impacts environnementaux et socio-économiques au travers de tout ça. Dans ce type de projet, il faut vraiment regarder à long terme si on a un bénéfice comme société.», croit Pierre Cartier, président de l'Organisme de bassin versant du Témiscamingue (OBVT).
Pierre Cartier craint également que la MRC de Témiscamingue répète la même erreur que Val-Jalbert. La MRC a embauché la société PEK comme partenaire dans le projet.
C'est cette même firme qui a développé la Centrale hydroélectrique à Val-Jalbert, malgré que 73% des 35 mémoires déposés s'opposaient au projet, selon les groupes environnementaux.
La période de candidature d'Hydro-Québec se termine le 21 juillet.