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L’accusé est actuellement hospitalisé, selon le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
Le délinquant sexuel récidiviste Jody Matthew Burke n’a pas comparu mercredi au palais de justice de Montréal, pour des raisons de santé. L'accusé qui affirme être en transition pour devenir une femme s’est mutilé les parties génitales en prison dans la nuit de mardi à mercredi, selon l'information obtenue par Noovo Info.
En raison de cet évènement, sa sentence a été reportée à une date ultérieure. L’accusé est actuellement hospitalisé, selon le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). Jody Matthew Burke était incarcéré à la prison de Bordeaux.
L’une de ses victimes a confié à Noovo Info qu’elle craignait le moment de sa libération. «Ça m’angoisse énormément», a déclaré Brigitte Jobin lors d’un entretien avec l’animatrice Marie-Christine Bergeron, mardi.
«Je n’y crois pas du tout, cette histoire de changement d’identité est venue après le verdict de culpabilité pendant les quatre premières années où il était incarcéré. On n’en parlait pas et quand il a reçu son verdict de culpabilité, il est arrivé avec ce scénario.»
La survivante de Jody Matthew Burke dit avoir rencontré l’homme en 2016 et, quelques mois plus tard en 2017, les épisodes de violence ont commencé.
Voyez le récapitulatif de Sabrina Rivet au bulletin Noovo Le Fil 17 dans la vidéo qui accompagne ce texte.
Jusqu'ici, Burke était toujours actif sur les réseaux sociaux malgré son incarcération. Il a liké une des publications de Brigitte Jobin, selon ce que celle-ci rapporte.
Bien qu’il sera considéré comme un délinquant sexuel et qu’il sera surveillé lors de ses sorties, Mme Jobin appréhende grandement le moment où Jody Matthew Burke sortira de prison.
Le juge au dossier, Me Jean-Jacques Gagné, a déjà assuré que l’éventuel changement d’orientation de genre du délinquant sexuel n’allait pas changer sa décision, qu'importe ce que l'accusé a déjà dit en cour ou aux professionnels en santé mentale.
En outre, le rapport d’évaluation psycholégale commandé par la défense et consulté par La Presse à la fin février affirmait que Burke ne peut être dépeint comme un psychopathe, mais affiche des caractéristiques de délinquants qui ont de fortes chances de récidives après leur libération (plus de 75% cinq ans après leur libération).
Cependant, le psychologue Jean-Philippe Vaillancourt, auteur du rapport, a mis en garde que son évaluation ne serait plus valide si le changement de sexe était complété, puisque ses données n'ont de la valeur que dans le cadre d'une analyse masculine, et non féminine.
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Avec la collaboration de Guillaume Théroux pour Noovo Info.
Note de la rédaction: La version initiale de cet article laissait entendre que l'accusé avait mutilé ses testicules, alors qu'il s'agit en fait de toutes ses parties génitales. Pour plus d’information, consultez les normes éditoriales de Noovo Info.