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Cette hausse est sans précédent à la Société canadienne d’hypothèques et de logement.
Le coût des loyers a bondi de 9,1% l'an dernier à Gatineau.
Selon le rapport annuel de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), il s'agit de chiffres sans précédent pour la ville depuis que la SCHL compile des données du genre, soit depuis plus de 30 ans.
Les locataires y déboursaient en moyenne 1 269$ par mois en décembre pour un logement de deux chambres.
Le taux d’inoccupation des appartements locatifs à Gatineau était de 0,8 %.
À Ottawa, le coût d'un logement a augmenté de 4,8 %, alors qu'un 4 1/2 se loue en moyenne 1 520$ par mois.
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Il est de plus en plus difficile de se trouver un logement au Québec et ceux-ci sont de plus en plus chers. Les données publiées par la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) confirment en effet que la crise du logement s’aggrave, tant en matière d’augmentation du coût des loyers que du manque criant de logements.
Bien que les données de l’organisme fédéral soient interprétées différemment par les organisations de propriétaires et les organismes de défense des droits des locataires, les deux s’entendent sur une chose: il n’est plus possible d’ignorer la situation ou de se fier au marché pour que la situation se corrige. D’ailleurs, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) prévoit une baisse de 32 % du nombre de mises en chantier de logements locatifs en 2023 par rapport à 2022, année qui avait aussi connu une baisse de 14 % comparativement à 2021.
L’APCHQ évalue qu’il manque 100 000 logements au Québec et les taux d’inoccupation publiés par la SCHL tendent à lui donner raison. Un taux d’environ 3 % de logements libres est généralement accepté comme représentant l’équilibre entre l’offre et la demande. Or, ce taux, qui était de 2,5 % à l’échelle du Québec en 2021 a chuté à 1,7 % l’an dernier. Dans plusieurs régions, il est sous la barre de 1 % et atteint même 0 % dans certaines villes comme Gaspé et Roberval où il n’y a aucun logement disponible.
Le taux d’inoccupation, en fait, a chuté sous le seuil d’équilibre partout. À Montréal, il se situait à 2 %, à Québec à 1,5 % et il était sous la barre du 1 % dans les régions métropolitaines de Gatineau, Sherbrooke, Saguenay et Trois-Rivières.
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Avec des informations de La Presse canadienne