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La période estivale engendre une plus grande précarité de main d’œuvre. Le CIUSSS dit intervenir pour offrir des soins de santé de qualités.
La période estivale engendre une plus grande précarité de main d’œuvre. Le CIUSSS dit intervenir pour offrir des soins de santé de qualités.
La pénurie de main d’œuvre, plus présente que jamais, cause un ralentissement des services dans le réseau de la santé et des services sociaux partout au Québec. Le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec a fait le point plus tôt aujourd’hui. « On parle beaucoup du manque d’infirmière, mais la pénurie de main d’œuvre est présente dans tous les titres d’emplois au sein de notre organisation. Depuis plusieurs mois, on travaille d’arrachepied pour moduler, réorganiser et adapter l’offre de service afin de répondre aux besoins de la population », a débuté Christine Laliberté, directrice générale adjointe aux programmes de santé physique généraux et spécialisés.
Avec la récente hausse des cas de COVID-19, plusieurs travailleurs du CIUSSS manquent à l’appel. En date d’aujourd’hui, 253 travailleurs sont retirés pour cause de COVID. À certaines occasions, les infirmières ont été payées en temps double pour pallier au manque de personnel. C'est arrivé la fin de semaine dernière à Drummondville et dans une dizaine de CHSLD. Selon Christine Laliberté, ce sera toujours le cas durant le long weekend de la Fête nationale. Notamment à l’Hôtel-Dieu d'Arthabaska à Victoriaville, au Centre Christ-Roi à Nicolet et dans certains CHSLD de la région.
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Le CIUSSS MCQ incite tout de même leurs employés à prendre des vacances durant l’été. « On ne donnera pas d’incitatif pour que les gens ne prennent pas de vacances. On encourage même le personnel parce qu’ils ont besoin de leurs vacances et ils doivent les prendre », Mme Laliberté ajoute qu’au besoin, ils feront appel au volontariat. Les vacances des employés seront préservées.
Malgré la pénurie de main d’œuvre, 712 étudiants ont été embauchés au printemps, en plus de 132 finissantes infirmières. C’est 46 de plus que l’année dernière. S’y ajoutent 153 externes, des étudiants en soin infirmé avec deux ans d’expérience. Une augmentation de 53 par rapport à l’année dernière.