Début du contenu principal.
Le cabinet de Bruno Marchand révèle qu’une rencontre entre Steeve Verret et Stevens Melançon en présence du maire de Québec a eu lieu dans le but de relâcher la tension.
La chicane du chest gate est terminée – en apparence, du moins. Le cabinet de Bruno Marchand a révélé mardi qu’une rencontre entre Steeve Verret et Stevens Melançon en présence du maire de Québec a eu lieu en matinée dans le but de relâcher la tension entre les deux conseillers municipaux et autour du conseil lui-même.
Selon un communiqué diffusé en après-midi et signé par le porte-parole Thomas Gaudreault, un échange «respectueux» a eu lieu au sujet de l’incident dans lequel un «coup de torse» aurait été donné. Le maire Marchand avait nié cette allégation.
Voyez le reportage de Mathieu Boivin sur ce sujet dans la vidéo.
M. Melançon affirmait avoir reçu un coup de chest de la part de M. Verret, conseiller de l’équipe du maire, ce qui aurait été capté en vidéo – vidéo que l’opposition officielle cherchait à obtenir. M. Verret a répliqué en déposant une plainte en diffamation contre M. Melançon.
Il n’y aura apparemment pas de suite à cette histoire. Selon la Ville de Québec, la plainte déposée par M. Verret sera retirée et il a été convenu de ne pas diffuser la bande vidéo associée à l’événement.
«Bien que certaines perceptions restent différentes, les deux conseillers ont convenu qu’il n’y avait pas d’intention d’intimidation ou de contact physique à l’origine de l’événement», était-il écrit dans la communication officielle de mardi.
M. Verret s’est expliqué. «Le message que je souhaitais communiquer à M. Melançon n’avait rien à voir avec la politique», a-t-il écrit.
«J’aurais pu trouver un autre lieu et probablement une meilleure façon pour le faire.»
À VOIR ÉGALEMENT | «On passe pour une garderie»: le ton monte au sein des élus municipaux à Québec
Les événements sont aussi «derrière nous» aux yeux de M. Melançon, dans «l’intérêt des citoyens», «qui sont mieux servis quand le climat de collaboration à l’hôtel de ville est harmonieux».
La plainte en diffamation citait aussi la conseillère Alicia Despins. Dans le processus, la membre de l’opposition officielle ne s’est quand même pas retenue de dénoncer ce qu’elle perçoit comme un climat d’intimidation et une culture de représailles à l’hôtel de ville de Québec.
Interrogée par Noovo Info la semaine dernière, Mme Despins avait affirmé que le maire Marchand «cherche n’importe quel moyen pour pouvoir sauver son bon chum M. Verret» et qu’il cherche à ce que l’altercation et ce présumé coup de torse «ne soient pas visibles sur les bandes».
«Je suis prête à dire que M. Marchand est prêt à aller aussi loin que ça», avait-elle ajouté. Elle a dit qu’elle «ne se sentirait pas en confiance en privé autour de Bruno Marchand».
En entrevue sur les ondes de Noovo Info, le chef de l'opposition officielle à l'hôtel de ville, Claude Villeneuve, a appuyé les propos de Mme Despins.
Aux yeux de M. Villeneuve, Bruno Marchand n'est pas «un individu sécuritaire avec qui se retrouver en privé».
«Il ne sait pas c’est quoi l’intimidation et ne comprend ce qu’est du harcèlement», a-t-il lancé. «Un conseiller municipal va-t-il essayer de me sauter dessus? Ça va arrêter où?»
Pour aujourd’hui, ça cesse avec la discussion entre MM. Verret et Melançon. Une affaire à suivre?
Avec la collaboration d'Émeric Montminy pour Noovo Info.