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L’accord a été conclu après des mois de négociations.
Le ministère fédéral des Pêches a conclu un accord avec la France permettant aux pêcheurs d’un minuscule archipel situé près de Terre-Neuve-et-Labrador d'obtenir une partie des prises annuelles de flétan de l'Atlantique.
Le gouvernement indique dans un communiqué de presse que les pêcheurs du territoire français de Saint-Pierre-et-Miquelon auront droit à 3 % du total admissible des captures, fixé chaque année par le Canada. Ce marché représentait 70 millions $ en 2022.
L’accord a été conclu après des mois de négociations.
«Je suis satisfaite de l'issue de nos négociations avec la France. Je suis convaincue que nous sommes parvenus à une entente équitable qui garantira la santé à long terme du stock de flétan de l'Atlantique, tout en soutenant les économies et les communautés côtières du Canada et de la France», a affirmé Diane Lebouthillier, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne.
La plupart des flétans de l'Atlantique se trouvent dans les eaux canadiennes, mais un petit pourcentage vit dans la zone maritime française au large de la côte de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Selon le ministère, l'accord sur le flétan autorise les Français à pêcher dans les eaux françaises et en haute mer, mais pas dans les eaux canadiennes.
Au début de l'année, les responsables des pêches ont averti les pêcheurs canadiens qu'ils pourraient perdre leur permis s'ils étaient pris en train d'aider des navires français à pêcher le flétan de l'Atlantique dans les zones régies par l'Organisation des pêches de l'Atlantique nord-ouest (OPANO).
Le syndicat représentant les pêcheurs de Terre-Neuve-et-Labrador a déclaré qu'il n'avait aucun commentaire à faire sur l'accord.
Par ailleurs, l’entente prévoit également une plus grande coopération dans le domaine de la science liée au flétan de l'Atlantique entre le Canada et la France.