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Le Canada officiellement dans une épidémie de grippe
La moitié des cas de grippe (51%) ont été signalés chez des enfants âgés de 2 à 4 ans et de 10 à 16 ans.
Le dernier rapport FluWatch confirme ce que les experts avaient prédit, alors qu'une augmentation précoce des cas a lieu à travers le Canada : nous sommes maintenant officiellement au milieu d'une épidémie de grippe.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«Au niveau national, l'activité grippale a franchi le seuil saisonnier, indiquant le début d'une épidémie de grippe. Tous les indicateurs de surveillance augmentent et la plupart sont supérieurs aux niveaux attendus typiques de cette période de l'année », indique le rapport.
Les derniers chiffres du système national de surveillance du Canada, qui suit la propagation de la grippe et des maladies de type grippal, font état d'un taux de positivité de 11,7 % au Canada au cours de la semaine se terminant le 5 novembre 2022, une augmentation par rapport aux 6,3 % signalés au cours des deux semaines – franchissant ainsi le seuil de 5% de positivité au cours de cette période et plaçant le Canada en territoire épidémique de grippe.
Partout au Canada, le pourcentage de visites à l'hôpital de patients présentant des symptômes pseudo-grippaux a été supérieur à la moyenne saisonnière, de même que ceux signalant la toux et la fièvre comme symptômes. Le rapport FluWatch pour la semaine se terminant le 5 novembre 2022 a montré qu'il y avait 78 cas d'hospitalisation liés à la grippe.
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L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), quant à elle, signale un nombre croissant de cas dans une grande partie du pays.
Les services d'urgence et les hôpitaux ont lutté contre l'énorme affluence de patients, dont beaucoup sont traités dans les couloirs. La Dr Rose Zacharias, présidente de l'Ontario Medical Association, a déclaré la semaine dernière à Your Morning sur CTV que «c'est la première année depuis le début de la pandémie que nous nous dirigeons vers une saison grippale normale».
«Couplé avec le virus COVID-19 toujours en circulation et le VRS, qui est un autre virus infantile courant qui survient à cette période de l'année, nous constatons cette souche accrue, et les services d'urgence et les équipes de soins de santé sont toujours aux prises avec l'épuisement professionnel», a ajouté la Dr Zacharias.
Les hôpitaux pour enfants, en particulier, ont été mis à rude épreuve par la nouvelle vague de jeunes patients atteints d'infections virales. Selon le rapport, la moitié des cas de grippe (51%) ont été signalés chez des enfants âgés de 2 à 4 ans et de 10 à 16 ans. À ce jour, entre le 28 août 2022 et le 5 novembre 2022, 133 hospitalisations pédiatriques associées à la grippe et 17 admissions aux soins intensifs ont été signalées.
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Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains, la plupart des enfants attrapent le virus respiratoire syncytial (VRS) avant l'âge de 2 ans et il s'agit généralement d'une maladie bénigne. Mais dans certains cas, il peut avoir des conséquences graves, entraînant des difficultés respiratoires, une déshydratation et d'autres maladies graves telles que la bronchiolite ou la pneumonie.
Actuellement, le système de santé canadien s'efforce de trouver des médicaments pour les maladies respiratoires qui sont en augmentation. L'activité globale de plusieurs virus est supérieure aux niveaux attendus, selon le rapport hebdomadaire sur les virus respiratoires pour la semaine se terminant le 5 novembre 2022. Les données portent sur le nombre de détections des seuls coronavirus humains saisonniers et non du nouveau coronavirus pandémique.
L'augmentation des cas de grippe met également à rude épreuve les hôpitaux américains.
Un nombre accru de cas de grippe ont frappé les États-Unis des semaines plus tôt que d'habitude. La semaine dernière, les CDC des États-Unis ont déclaré qu'environ la moitié du pays – 25 États – ont signalé une activité élevée ou très élevée de maladies respiratoires. Dans une entrevue avec ABC News, le Dr Frank Belmonte de l'Advocate Children's Hospital de Chicago a déclaré: «C'est notre mars 2020. C'est donc la version pédiatrique du début de la pandémie.»