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Les sanctions visent des responsables que le Canada, les États-Unis et le Royaume-Uni accusent d'avoir joué un rôle dans des violations de longue date des droits de la personne.
Le Canada a recours à la loi Magnitski, rarement invoquée depuis 2018, pour imposer des sanctions contre des «dirigeants étrangers corrompus». Ottawa se joint ainsi à des alliés dans la lutte contre des responsables russes, iraniens et birmans.
Les sanctions visent des responsables que le Canada, les États-Unis et le Royaume-Uni accusent d'avoir joué un rôle dans des violations de longue date des droits de la personne.
Parmi les personnes visées par ces nouvelles sanctions figurent deux fonctionnaires iraniens impliqués dans la torture et la mort de la photojournaliste irano-canadienne Zahra Kazemi. La Montréalaise d'adoption est morte dans une prison iranienne en 2003.
Le Canada s'est également joint à ses alliés pour sanctionner quatre Russes accusés d'avoir contribué à une violente répression contre les homosexuels en Tchétchénie, par exemple en supervisant l'enlèvement et la torture de membres de communautés LGBTQ+.
Ottawa sanctionne enfin le commandant en chef des forces armées du Myanmar, qui avait supervisé un coup d'État contre un gouvernement démocratiquement élu en 2021.
Ces nouvelles sanctions relèvent de la loi de Sergueï Magnitski, qui vise à punir les dirigeants étrangers corrompus. Cette loi n'a été utilisée que deux fois depuis son adoption au Parlement canadien en 2018.
Les sénateurs ont déjà soutenu qu'Ottawa devrait recourir plus souvent à cette loi, puisqu'elle se concentre sur les droits de la personne et la corruption, au lieu de s'appuyer sur des lois de sanctions plus générales pour cibler les personnes qui aident des régimes hostiles.