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Les nouvelles sanctions sont imposées alors que la veuve de M. Navalny, Ioulia Navalnaya, est à Ottawa pour des rencontres avec le premier ministre Justin Trudeau et la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly.
Le Canada impose des sanctions contre 13 autres Russes pour leur rôle dans l'empoisonnement, l'emprisonnement et la mort de l'opposant Alexeï Navalny.
Les nouvelles sanctions sont imposées alors que la veuve de M. Navalny, Ioulia Navalnaya, devait être à Ottawa pour des rencontres avec le premier ministre Justin Trudeau et la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly.
Ces rencontres ont cependant été reportées en raison de problèmes techniques avec l'avion transportant Mme Navalnaya.
Mme Navalnaya s'est engagée à poursuivre le travail de son défunt mari pour s'opposer à la corruption.
Alexeï Navalny est décédé le 16 février dans une colonie pénitentiaire russe où il purgeait une peine de 19 ans de prison pour ce que le Canada considère comme des accusations forgées de toutes pièces visant à le faire taire.
Le Canada a sanctionné six Russes dans les deux semaines suivant la mort de M. Navalny, dont le chef de la colonie pénitentiaire «Polar Wolf», où il est décédé, un juge et un procureur.
Les 13 noms ajoutés mardi incluent de hauts responsables des services de renseignement russes et des forces de l'ordre.
Selon la ministre Joly, les sanctions concernent non seulement des personnes impliquées dans la mort de M. Navalny, mais aussi dans l'empoisonnement aux agents neurotoxiques qui a failli le tuer en 2020, son arrestation illégale à son retour en Russie en 2021, les violations des droits de la personne pendant son emprisonnement, l'absence d'enquête sur les causes de son décès et le retard dans la remise de sa dépouille à sa famille.
Son corps a été remis à sa mère le 24 février et il a été enterré le 1er mars à Moscou. La police a arrêté des centaines de personnes qui avaient tenté de déposer des fleurs à sa mémoire.
La Russie a nié toute implication dans la mort de M. Navalny, affirmant qu'il s'était effondré alors qu'il se promenait et qu'il n'avait pu être réanimé.
Lors d’une visite en Ukraine environ une semaine après la mort de M. Navalny, M. Trudeau a déclaré que le président russe Vladimir Poutine avait fait exécuter M. Navalny.
De l'avis de M. Trudeau, M. Poutine a pris cette décision parce qu'il est trop faible et trop effrayé pour affronter un véritable adversaire politique.