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La nouvelle déclaration va d'ailleurs lier pour de bon les deux pays, puisqu'elle porte le nom des deux villes dans lesquelles les négociations ont eu lieu.
Si un accord international a pu être conclu lundi à la COP15 sur la biodiversité, au Palais des congrès de Montréal, c'est en partie parce que le Canada et la Chine ont accepté de mettre de côté leurs différends afin de mener conjointement les négociations, estime le ministre de l'Environnement Steven Guilbeault.
La nouvelle déclaration va d'ailleurs lier pour de bon les deux pays, puisqu'elle porte le nom des deux villes dans lesquelles les négociations ont eu lieu.
Salué par de nombreux pays et experts, le «Cadre mondial de la biodiversité Kunming-Montréal» est un accord historique visant à inverser la tendance en ce qui concerne les effets dévastateurs de l'humain sur la faune et les écosystèmes essentiels.
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La tournure des événements aurait toutefois pu être bien différente, puisque certains observateurs craignaient que les tensions diplomatiques entre le Canada et la Chine nuisent aux efforts de négociations.
Les deux pays n'ont toutefois eu d'autre choix que de collaborer pour mener à bien la conférence. La Chine était officiellement présidente de cette COP15, mais les négociations finales ont été déplacées à Montréal en raison des restrictions sanitaires toujours en vigueur en Chine.
Le ministre chinois de l'Environnement, Huang Runqiu, a d'ailleurs rappelé que les deux pays avaient déjà travaillé ensemble à de nombreuses reprises sur des dossiers touchant l'environnement, et il espère que le succès de la COP15 permettra aux deux nations de se rapprocher également dans d'autres domaines.