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La Société de soutien à l'enfance et à la famille des Premières Nations fera valoir devant le Tribunal des droits de la personne vendredi que le Canada ne tient pas sa promesse d'un accès rapide aux soins de santé pour les enfants autochtones.
La Société de soutien à l'enfance et à la famille des Premières Nations fera valoir devant le Tribunal des droits de la personne vendredi que le Canada ne tient pas sa promesse d'un accès rapide aux soins de santé pour les enfants autochtones.
Le principe de Jordan est une règle juridique qui garantit l'accès aux enfants des Premières Nations à des soins de santé, à des soutiens sociaux et éducatifs lorsqu'ils en ont besoin, avant que ne soit résolue toute question possible sur l'entité devant payer pour ces services.
Vendredi, l'organisme présentera une déclaration sous serment au Tribunal canadien des droits de la personne après avoir déposé une requête en non-conformité contre le gouvernement fédéral pour ne pas avoir traité en temps opportun les réclamations liées au principe de Jordan.
L'organisme fera valoir que cela signifie que les enfants se voient refuser le soutien dont ils ont besoin ou que ceux qui fournissent les services ne sont pas payés.
La directrice générale de la Société de soutien, Cindy Blackstock, affirme que la situation est devenue si désastreuse que l'organisme a commencé à en payer lui-même les coûts.
Elle affirme que des enfants se voient ainsi refuser un traitement médical qui pourrait leur sauver la vie, y compris les enfants en soins palliatifs.