Début du contenu principal.
Le capitaine David Domagala et le capitaine Marc Larouche participaient à un exercice d'entraînement nocturne près de la garnison Petawawa lorsque leur hélicoptère CH-147F Chinook s'est écrasé dans la rivière des Outaouais.
L'armée a dévoilé le nom des membres de l'Aviation royale du Canada (ARC) tués dans un accident d'hélicoptère survenu mardi dans l'est de l'Ontario.
Le capitaine David Domagala et le capitaine Marc Larouche participaient à un exercice d'entraînement nocturne près de la garnison Petawawa lorsque leur hélicoptère CH-147F Chinook s'est écrasé dans la rivière des Outaouais.
Leurs familles ont autorisé l'armée à rendre leurs noms publics.
À lire aussi | Écrasement d’un hélicoptère militaire: les corps de deux membres d’équipage retrouvés
L'un d'entre eux est originaire d'Amos, au Québec: il s'agit du capitaine Larouche, âgé de 53 ans. Il s'était joint au 450e Escadron tactique d’hélicoptères en 2016.
Il a obtenu une licence de pilote privé avant de s'enrôler dans les Forces armées en 1989, et a obtenu son brevet de pilote quatre ans plus tard.
En plus du Chinook, le capitaine Larouche a piloté le CH-135 Twin Huey et le CH-146 Griffon, accumulant plus de 6700 heures de vol au cours de ses 33 années de service.
Il a été déployé en Somalie dans le cadre de l'opération Deliverance et a participé à l'opération Podium lors des Jeux olympiques et paralympiques de Vancouver.
M. Larouche a reçu une Mention élogieuse du commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada pour services exceptionnels rendus à l'Escadron d'opérations spéciales d'aviation.
L'autre est le capitaine David Domagala, âgé de 32 ans, de Woodstock, en Ontario. Il faisait partie du 450e Escadron depuis 2019, après avoir obtenu son diplôme du Collège militaire royal en 2016 et terminé sa formation de pilote. Il était sur le point d'obtenir une maîtrise du collège.
M. Domagala a reçu une Mention élogieuse du commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada après avoir été déployé en Égypte dans le cadre de l'opération Calumet, une opération de maintien de la paix à laquelle le Canada participe depuis 1985.
Deux autres membres d'équipage ont survécu à l'accident et ont été traités à l'hôpital pour des blessures mineures.
Le reste de l'escadron 450 avait été mis en pause opérationnelle à la suite de l'accident, mais les opérations de vol ont repris vendredi.
L'armée a procédé à des opérations de nettoyage sur la rivière, tandis que la direction de la sécurité des vols de l'armée de l'air s'employait à retirer l'hélicoptère, qui se trouvait sous environ 21 mètres d'eau.
Un porte-parole du ministère de la Défense a indiqué dans un courriel que les courants fluviaux et la mauvaise visibilité dans l'eau rendaient l'opération complexe. La boîte noire de l'appareil se trouve à bord.
Les hélicoptères Chinook sont destinés au transport de personnel et de matériel et ont été utilisés lors de catastrophes naturelles et de situations d'urgence dans tout le pays.
La version canadienne du CH-147F a été modifiée spécifiquement pour les vols long-courriers et dispose d'une plus grande capacité de carburant.
L'année dernière, l'armée de l'air américaine a temporairement immobilisé sa flotte de Chinooks après que des fuites de carburant ont provoqué plusieurs incendies de moteur. Ces incidents n'ont fait aucun blessé.
Un porte-parole du ministère de la Défense a déclaré que l'armée de l'air était en contact avec ses homologues américains et avec le constructeur Boeing, mais qu'aucun incident de ce type n'avait été signalé sur les appareils canadiens et qu'aucune intervention n'était nécessaire sur la flotte canadienne.
Vendredi après-midi, on ne savait toujours pas ce qui avait pu causer l'accident de mardi.