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Les FAC visent à recruter 25,1 % de femmes par année.
En manque de nouvelles recrues, les Forces armées canadiennes (FAC) misent sur un changement de culture pour attirer les membres de groupes marginalisés.
Après les nombreux scandales liés au harcèlement et aux abus sexuels dans les dernières années, «l'image a été un peu ternie», a reconnu mercredi la majore-générale Lise Bourgon, chef du personnel militaire par intérim, lors d'une séance d'information technique virtuelle pour faire état des mesures prises jusqu'ici par l'organisation pour devenir plus inclusive.
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«La réalité est la suivante: la main-d'œuvre canadienne a changé, mais nous, les FAC, n'avons pas changé», a-t-elle résumé. Particulièrement quant à l'attraction de femmes, «nous avons vu un impact et nous devons travailler là-dessus», a-t-elle dit.
Les FAC visent à recruter 25,1 % de femmes par année. En 2021-2022, ce taux était à 14,8 %, une baisse marquée par rapport au 24,3 % de 2020-2021.
La lieutenante-générale Jennie Carignan, chef de la conduite professionnelle et de la culture, a cité l'ajout de «l'inclusion dans le processus d'évaluation du rendement» des militaires, et les efforts pour «faire en sorte que tous les membres de l'équipe de défense comprennent ce qui est un comportement inclusif et ce qu'on attend d'eux' avec ce nouveau fonctionnement.
Elle a souligné le rôle central des supérieurs hiérarchiques pour «créer des milieux de travail sécuritaires» et affirmé que plusieurs ateliers de réflexion et de sensibilisation ont été organisés avec eux.