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Celles-ci seront désormais accordées au personnel en imagerie médicale des hôpitaux de Papineau et de Maniwaki.
L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) a annoncé mercredi avoir conclu une entente avec le gouvernement du Québec afin d'élargir les primes à du personnel de la santé en Outaouais.
Celles-ci seront désormais accordées au personnel en imagerie médicale des hôpitaux de Papineau et de Maniwaki, situés près de la frontière ontarienne.
Dans l’espoir de diminuer leur exode vers la province voisine, les employés obtiendront une bonification de 10 % de leur salaire pendant la période estivale et un montant forfaitaire annuel de 22 000 $ pour le personnel de l'hôpital de Papineau et de 18 000 $ pour celui de l'hôpital de Maniwaki.
Pour toucher ces primes, ils doivent s'engager à effectuer 2,5 heures additionnelles de travail par semaine. Elles seront offertes aux professionnels et aux techniciens du secteur de l'imagerie médicale de ces deux hôpitaux pour les deux prochaines années.
Selon le président de l'APTS, Robert Comeau, cet accord «permet de faire un pas supplémentaire dans la bonne direction, mais il reste du chemin à parcourir».
«La crise qui secoue notre réseau public est d'une gravité sans précédent en Outaouais et appelle à la prise de mesures extraordinaires, a-t-il indiqué dans un communiqué. Le gouvernement a donné suite à nos revendications pour élargir l'octroi de ces primes à davantage de secteurs, mais il faut qu'il arrête de gérer une crise après l'autre et qu'il s'attaque plutôt au problème de la pénurie de main-d'œuvre en imagerie médicale de façon globale. On doit faire une véritable planification de la main-d'œuvre et mettre en place des solutions pour rétablir la situation à long terme.»
Christine Prégent, représentante nationale de l'APTS en Outaouais, a accueilli «positivement» cette entente, mais elle a exprimé certains bémols.
«L'élargissement de ces mesures vise à favoriser la rétention de l'expertise essentielle en imagerie médicale dans les hôpitaux de Papineau et de Maniwaki. Nous l'accueillons positivement. Mais il faut continuer de travailler pour améliorer les conditions d'exercice et les conditions de travail, notamment en ce qui concerne les horaires de travail, a-t-elle déclaré dans un communiqué. C'est essentiel pour motiver les technologues à demeurer en place et à offrir les services.»
L'APTS dit être «grandement préoccupée par la pénurie de personnel dans les centres hospitaliers de Shawville et de Wakefield, ainsi qu'au sujet des services devant être offerts durant les quarts de soir et de nuit, plus particulièrement touchés par le manque de personnel».