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Dominique Ollivier affirme que le Journal de Montréal et TVA ont fait état d'«erreurs factuelles et d'omissions» en 2023.
L'ancienne présidente du comité exécutif de la Ville de Montréal, Dominique Ollivier, riposte devant les tribunaux contre deux agences de presse de Québecor en diffamation.
Dominique Ollivier affirme que le Journal de Montréal et TVA ont fait état d'«erreurs factuelles et d'omissions» en 2023 dans leurs reportages sur le scandale des dépenses extravagantes auxquelles elle a été mêlée lorsqu'elle était présidente de l'Office de consultation publique de la Ville de Montréal (OCPM).
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«Je crois au journalisme d'investigation et je reconnais pleinement le droit des journalistes à enquêter et à poser des questions sur des sujets d'intérêt public, a déclaré M. Ollivier dans un communiqué. Cependant, les journalistes ont également le devoir d'informer le public honnêtement, sans induire l'opinion publique en erreur en confondant les questions ou en déformant les faits.»
Mme Ollivier a déclaré dans son communiqué qu'elle avait coopéré avec les journalistes, mais que ceux-ci auraient déformé ou rapporté des déclarations hors de leur contexte, en plus de l'avoir mal représentée et d'avoir omis des informations importantes.
Dominique Ollivier a annoncé sa démission du comité exécutif en novembre dernier.
Mme Ollivier a déclaré qu'elle avait déposé une plainte auprès du Conseil de presse du Québec le 14 décembre, et que celle-ci avait été jugée recevable.
«Ils [Le Journal de Montréal et TVA] ont délibérément entretenu la confusion sur les faits et leur chronologie, utilisé des insinuations non fondées et recouru à des comparaisons boiteuses à des fins de sensationnalisme, toutes pratiques qui contreviennent au code de déontologie de leur profession», a déclaré Mme Ollivier dans son communiqué.
Mme Ollivier a déclaré que depuis que les allégations ont été rendues publiques, elle a reçu un certain nombre de messages violents, misogynes et racistes.
Elle affirme dans sa déclaration que la façon dont les rapports du Journal de Montréal et de TVA ont été analysés ou diffusés «a eu un impact considérable sur la base d'informations fausses, tronquées ou amalgamées, ce qui, à mon avis, n'a pas permis au public ou aux décideurs de se faire une idée claire de la situation».