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L’Agence de santé publique du Canada note que les indicateurs épidémiologiques de la COVID-19 se stabilisent à l’échelle nationale et que le nombre de nouveaux cas du coronavirus est en baisse.
L’Agence de santé publique du Canada note que les indicateurs épidémiologiques de la COVID-19 se stabilisent à l’échelle nationale et que le nombre de nouveaux cas du coronavirus est en baisse.
La Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada, indique toutefois que les spécialistes remarquent les premiers signaux d’une activité accrue et d’une croissance de sous-variants d’Omicron dans certaines régions.
«On surveille étroitement les sous lignées comme les BA.4 et les BA.5. C’est possible qu’il y ait une recrudescence au Canada dans les prochaines semaines. On voit actuellement une hausse des cas de COVID-19 liés aux BA.4 et BA.5 en Europe», précise le Dr Howard Njoo, administrateur en chef adjoint de la santé publique.
La Dre Tam souligne par ailleurs qu’il y a probablement d’autres surprises à venir en lien avec le COVID-19 étant donné que le virus circule toujours au Canada et ailleurs dans le monde.
«Le maintien de l’état de préparation à une résurgence potentielle, qui pourrait entraîner de graves répercussions, est notre meilleur atout», précise-t-elle.
L’Agence de santé publique du Canada rappelle aux Canadiens et aux Canadiennes qu’il est important de rester conscient de la transmission locale de la COVID-19, particulièrement dans une période où les occasions de rassemblements, de festivités et de voyages sont plus nombreuses.
«Les mesures de protections individuelles, la mise à jour du vaccin, la ventilation, le port du masque et l’isolement en cas de symptômes demeurent des mesures de protection fiables», précise la Dre Tam.
Jeudi, le gouvernement du Québec rapportait neuf décès attribués à la COVID-19 en plus d’une légère diminution des hospitalisations.
On comptait alors 1004 hospitalisations, une baisse de quatre comparativement à mercredi. Vingt-sept personnes étaient aux soins intensifs, soit cinq de plus que la veille.
Un total de 4486 travailleurs de la santé sont absents du réseau pour des raisons liées à la COVID-19, comme un retrait préventif ou un isolement.
Le bilan des décès atteint maintenant 15 523.
Les autorités américaines ont autorisé vendredi les premières doses vaccinales contre la COVID-19 pour les tout-petits. La décision de la Food and Drug Administration (FDA) suit l’approbation unanime de son comité d’experts indépendants des vaccins de Moderna et de Pfizer. Ceci signifie que les enfants américains de moins de 5 ans, soit environ 18 millions de jeunes, sont admissibles au vaccin, environ un an et demain après le déploiement de la vaccination pour adultes aux États-Unis, eux qui ont été frappés le plus durement par la pandémie.
Au Canada, la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada, affirme qu'une soumission a été déposée à Santé Canada par Moderna.
«L'équipe de Santé Canada est en train d'étudier le tout. Je ne peux pas avancer une date pour une décision», affirme-t-elle.
Concernant les cas de variole simienne, l’Agence de santé publique du Canada indique qu’il y a, en date du 8 juin, 1 285 cas confirmés à l’échelle mondiale.
Au Canada, en date du 17 juin, les autorités dénombrent 168 cas confirmés de variole simienne dont 141 au Québec, 21 en Ontario, 4 en Albert et 2 en Colombie-Britannique.
Le Dr Howard Njoo, administrateur en chef adjoint de la santé publique, précise que son organisation continue de surveiller l’évolution de la variole simienne et qu’elle sera prête à intervenir au besoin pour soutenir les provinces notamment dans les efforts pour la mise en place de campagne de vaccination ciblée.
À lire également:
Québec doit élargir sous peu l’accès à la vaccination concernant la variole simienne. Il suffit de se rendre sur le portail Clic Santé pour savoir où sont situées ces cliniques.
Par ailleurs, la propagation du virus préoccupe l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui convoquera un comité d'urgence d'experts, le 23 juin, pour déterminer si cette épidémie croissante doit être considérée comme une urgence sanitaire mondiale.