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L'automne sera déterminant pour les négociations entourant le renouvellement de la convention collective de milliers de fonctionnaires fédéraux.
L'automne sera déterminant pour les négociations entourant le renouvellement de la convention collective de milliers de fonctionnaires fédéraux.
L'Alliance de la fonction publique du Canada et le Conseil du Trésor tiendront des rencontres de médiation le mois prochain.
L'objectif est de trouver un terrain d’entente sur certains enjeux avant de passer devant une commission de l’intérêt public, qui formulera des recommandations pour en venir à une entente.
Les salaires et le droit au télétravail font notamment partie des points en litige.
«Lors de la dernière ronde de négociations, l’employeur a carrément refusé de discuter des principales revendications de nos membres», a indiqué l'Alliance de la fonction publique du Canada.
«Il s’attend à ce que son personnel accepte l’équivalent d’une baisse de salaire, alors que le coût de la vie explose et il refuse d’offrir une formation obligatoire sur la lutte contre le racisme et la discrimination à l’ensemble des fonctionnaires et des gestionnaires. Il ne veut rien savoir non plus d’enchâsser le droit au télétravail dans les conventions collectives afin d’améliorer la conciliation travail‑vie personnelle. Résultat : l’AFPC n’a eu d’autre choix que de déclarer l’impasse en mai au nom de 120 000 membres», précise l'organisation syndicale.
Le syndicat n'exclut pas de déclencher des moyens de pression allant jusqu'à la grève s'il n'en vient pas à une entente.
«La grève demeure l’ultime recours, mais les membres de l’AFPC sont néanmoins prêts à lutter pour obtenir un contrat de travail qui ne laisse personne de côté et un milieu de travail plus sain, plus inclusif», a conclu l'AFPC.
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