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La société a expliqué que l'accord était retardé «en raison d'un problème de structuration de transaction identifié au sein du partenariat NGTL».
TC Énergie a annoncé que son accord de vente à un consortium de communautés autochtones avait été retardé.
Dans cette entente, l'entreprise s'est engagée à vendre une participation minoritaire de son réseau de transport de gaz naturel de l'Ouest canadien aux communautés.
L'accord de 1 milliard $, annoncé en juillet, permettra à 72 communautés autochtones d'avoir une participation de 5,34 % dans son réseau de transport Nova Gas (NGTL) et dans les actifs de l'oléoduc Foothills, qui comprennent un réseau combiné de 25 000 kilomètres d'infrastructures de gaz naturel.
La société d'oléoducs établie à Calgary a expliqué que l'accord était retardé «en raison d'un problème de structuration de transaction identifié au sein du partenariat NGTL».
TC Énergie a affirmé qu'il travaillait pour s'assurer que la transaction «offre des distributions significatives aux communautés autochtones tout en préservant la valeur fondamentale» des actifs concernés.
Bloomberg News a rapporté lundi qu'une entente d'obligations de 1 milliard $ pour financer l'accord n'a pas été conclue comme prévu.
L'accord a été soutenu par l'Alberta Indigenous Opportunities (AIOC) et négocié par un comité représentant les communautés autochtones de l'Alberta, de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan.
L'AIOC est une société d'État de l'Alberta qui a été créée en 2019 et fournit des garanties de prêt allant de 20 à 250 millions $ pour les projets admissibles. Dans le cas de l'accord avec TC Énergie, l'AIOC fournit aux communautés une garantie de prêt de 1 milliard $ pour soutenir le nouveau partenariat d'investissement détenu par des autochtones.
L'AIOC a renvoyé toutes les questions mardi à TC Énergie. Un porte-parole du ministre des Relations avec les Autochtones de l'Alberta, Rick Wilson, a déclaré que même si le gouvernement de l'Alberta est conscient du retard, il renvoie également toutes les questions à TC Énergie.
Les représentants du consortium autochtone n'ont pas répondu à une demande de commentaires.
Lorsque l'accord a été annoncé en juillet, il a été salué par les politiciens ainsi que par les dirigeants autochtones et d'entreprises comme un changement de donne.
En incluant la dette, la valeur totale de l’accord s’élève à 1,65 milliard $, ce qui en fait le plus important accord de participation autochtone jamais conclu au Canada.
«Imaginez si nous — le Canada, notre industrie, notre entreprise TC Énergie — avions adopté cette approche il y a des décennies», a affirmé à l’époque François Poirier, président et chef de la direction de TC Énergie.
«Imaginez tout ce que nous aurions pu accomplir, tout ce que nous aurions pu construire ensemble et combien d’avantages auraient été créés pour les communautés autochtones.»
«Un nombre sans précédent de communautés autochtones de l’Alberta, de la Saskatchewan et de la Colombie-Britannique ont déjà exprimé leur intérêt à faire partie de ce partenariat», avait dit à l’époque la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith.
«Il s’agit d’une démonstration claire que de nombreux peuples autochtones soutiennent notre industrie énergétique — ils veulent en faire partie.»
La vente d’une participation dans le réseau NGTL vise également à aider TC Énergie à rembourser une partie de sa dette.
La société a déclaré mardi qu'elle restait concentrée sur le développement d'une transaction qui «offre des distributions significatives aux communautés autochtones tout en préservant la valeur fondamentale du système NGTL et des actifs de l'oléoduc Foothills».
La société continuera de fournir des mises à jour importantes dès qu'elles seront disponibles, a indiqué TC Énergie.