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La FIQ-SISSAT demande la mise sur pied d'un plan de match par l'employeur
Le Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l'Abitibi-Témiscamingue (FIQ-SISSAT) se dit préoccupé par le haut taux d'échec à l'examen de l'Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec (OIIQ).
En Abitibi-Témiscamingue, selon le syndicat, le taux de réussite est seulement de 34%. Dans un contexte où la main-d'oeuvre se fait très rare, c'est définitivement problématique.
Ainsi, la FIQ-SISSAT demande à l'employeur, le CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue, un plan de match. Selon le syndicat, ça passe par une meilleure conciliation travail-études.
«Nous, concrètement, on veut que des mesures soient appliquées rapidement. On ne peut pas se permettre de perdre une seule professionnelle en soins. On aimerait que les candidates à la profession infirmière soient encadrées avec des professionnels en soins d'expérience, qu'elles reçoivent le soutien de conseillères cliniques si elles en font la demande et qu'elles aient accès à des congés pour études avant le prochain examen afin de bien se préparer et d'avoir un bon taux de réussite.»
- Jean-Sébastien Blais, président de la FIQ-SISSAT