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Les forces ukrainiennes ont affirmé avoir repris la ville d’Irpin, une banlieue de Kyiv, et une ville orientale aux Russes tandis que les négociateurs ont commencé à se rassembler mardi pour une autre série de pourparlers visant à arrêter les combats.
Les forces ukrainiennes ont affirmé avoir repris la ville d’Irpin, une banlieue de Kyiv, et une ville orientale aux Russes tandis que les négociateurs ont commencé à se rassembler mardi pour une autre série de pourparlers visant à arrêter les combats.
Avant les négociations, qui se tiendront à Istanbul, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que son pays était prêt à déclarer sa neutralité, comme Moscou l’avait exigé, et était ouvert à un compromis sur le sort du Donbass, la région contestée à l’est du pays.
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Le maire d’Irpin, une banlieue du nord-ouest de Kyiv qui a été le théâtre de certains des combats les plus violents près de la capitale, a dit lundi que la ville avait été «libérée» des troupes russes.
La ville d'Irpin a attiré l'attention après la diffusion de photos d'une mère et de ses deux enfants qui ont été tués par des bombardements alors qu'ils tentaient de fuir, leurs corps gisant sur le trottoir avec des bagages et une cage de transport pour animaux de compagnie.
Un haut responsable américain de la défense a déclaré que les États-Unis pensaient que les Ukrainiens avaient repris la ville de Trostyanets, au sud de Soumy, à l’est.
Le responsable, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat pour discuter des évaluations des services de renseignement américains, a déclaré que les forces russes restaient en grande partie dans des positions défensives près de la capitale, Kiev, et faisaient peu de progrès ailleurs dans le pays.
Le responsable a précisé que la Russie semblait moins insister sur les opérations terrestres près de Kyiv et se concentrait davantage sur le Donbass, la région à prédominance russophone où les rebelles soutenus par Moscou mènent une guerre séparatiste depuis huit ans.
Des soldats ukrainiens se mettent à l'abri des tirs d'artillerie russe à Irpin | Crédit photo - Felipe Dana pour The Associated Press
À la fin de la semaine dernière, avec ses forces embourbées dans certaines parties du pays, la Russie a réitéré que son objectif principal était de prendre le contrôle du Donbass. Si cela suggérait une éventuelle stratégie de sortie pour sauver la face du président russe Vladimir Poutine, cela faisait également craindre aux Ukrainiens que le Kremlin ait l’intention de diviser le pays en deux et de le forcer à céder une partie de son territoire.
Les troupes ukrainiennes ont récemment repoussé les Russes dans d’autres secteurs.
Voyez l'intervention de Sabrina Rivet au bulletin Noovo Le Fil 17 avec Noémi Mercier.
Dans la ville de Makariv, près d’une autoroute stratégique à l’ouest de la capitale, des journalistes de l’Associated Press ont vu la carcasse d’un lance-roquettes russe, un camion russe incendié, le corps d’un soldat russe et un char ukrainien détruit après y avoir combattu il y a quelques jours. Dans le village voisin de Yasnohorodka, l’AP a été témoin de positions abandonnées par des soldats ukrainiens qui s’étaient déplacés plus à l’ouest, mais aucun signe de troupes russes.
Vendredi, le responsable américain de la défense a confirmé que les Russes ne contrôlaient plus totalement Kherson, la première grande ville à tomber aux mains des forces de Moscou. Le Kremlin a nié avoir perdu le contrôle total de la ville du sud.
La Russie a longtemps exigé que l’Ukraine abandonne tout espoir de rejoindre l’OTAN, ce que Moscou considère comme une menace. Le président Zelensky, pour sa part, a souligné que l’Ukraine avait besoin de ses propres garanties de sécurité dans le cadre de tout accord.
Andrea Rosa à Kharkiv, Nebi Qena à Kyiv, Cara Anna à Lviv et des journalistes de l'Associated Press du monde entier ont contribué à ce reportage.