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La Ville de Québec veut aussi embaucher 72 nouvelles ressources pour le Service de protection contre l'incendie.
La Ville de Québec proposera, dans le cadre du processus budgétaire 2025, l'embauche de 173 nouvelles ressources au sein du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) et du Service de protection contre l'incendie de la Ville de Québec (SPCIQ), ce qui représenterait «la plus importante hausse d'effectifs en ce qui a trait à la Sécurité publique en 25 ans».
Le plan de Québec est de doter le SPVQ de 51 nouvelles ressources dès 2025 et de 50 ressources additionnelles en 2026.
«Toutes les équipes vont être bonifiées», a expliqué le directeur du SPVQ, Denis Turcotte. «La création d'un nouveau module sur la violence urbaine, un module d'enquête, sera mise en place dans les prochaines semaines et mois. [...] Ça va être aussi la bonification des équipes spécialisées, dont enquêteurs, et des patrouilleurs.»
Avec la hausse de l'itinérance et de la violence armée, la Ville de Québec souhaite ainsi améliorer les capacités notamment en matière de prévention et de renseignements.
«Québec demeure une ville sécuritaire, et ce nouveau personnel vise à renforcer encore davantage le sentiment de sécurité chez les citoyens tout en allégeant la pression sur les équipes en place», précise-t-on dans un communiqué.
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Pour le SPCIQ, il s'agirait d'embaucher 35 nouveaux effectifs en 2025 et 37 effectifs supplémentaires en 2026, «une mesure essentielle pour répondre aux besoins du futur Schéma de couverture de risques en incendie, un plan ambitieux et nécessaire».
«À la Ville de Québec, la sécurité publique est au cœur de nos actions et décisions. Il s’agit d’une priorité non négociable. Ce renforcement des effectifs représente un effort budgétaire important qui reflète notre engagement indéfectible envers le bien-être et la sécurité de notre communauté et envers les acteurs de la sécurité publique de la Ville», a commenté le maire de Québec, Bruno Marchand.
Notons que de plus en plus de femmes ont un sentiment d'insécurité en ville au cours des dernières années.
«Je ne me sens pas à l'aise de marcher dans la rue. Je vais toujours commander un taxi quand je finis à 4h du matin», a confié une résidente de Québec à Noovo Info.
«Jusqu'à 9h du soir, ça peut aller. Mais après, être accompagner oui, mais toute seule, je ne le ferai pas», a dit une autre femme.
En collaboration avec Audrey Bonaque pour Noovo Info