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En conférence de presse téléphonique, Chrystia Freeland a dénoncé l'impact économique de l'invasion de l'Ukraine par la Russie accélérant l'inflation à travers le monde.
Avant son retour au Canada, la vice-première ministre Chrystia Freeland a convoqué les médias pour parler de ce qui a été discuté au G20, en Indonésie.
Pendant deux jours, la vice-première ministre a participé à des rencontres bilatérales avec des partenaires du G20.
Ils ont notamment abordé des enjeux actuels comme l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'inflation mondiale et d'autres enjeux économiques.
«On a parlé des mesures que nous prenons au niveau national et international pour lutter contre les changements climatiques. On a discuté aussi de la sécurité alimentaire, les défis macro-économiques auxquels l'économie mondiale fera face dans les prochains 12 mois», a-t-elle précisé.
Aujourd'hui et demain, je suis au @g20org. La Russie ne devrait pas être présente au G20. C’est comme si un pyromane se joignait à un rassemblement de pompiers.
— Chrystia Freeland (@cafreeland) July 15, 2022
C’était mon message pour la délégation russe ce matin en Indonésie.
En conférence de presse téléphonique, la ministre Freeland a dénoncé l'impact économique de l'invasion de l'Ukraine par la Russie accélérant l'inflation à travers le monde.
J’étais heureuse de rencontrer @NSitharaman aujourd'hui pour discuter de comment le G20 peut aider le monde à faire face aux chocs économiques causés par la pandémie et l'invasion illégale de Poutine. pic.twitter.com/X8ep46Oe6a
— Chrystia Freeland (@cafreeland) July 15, 2022
Mme Freeland a déclaré que la décision d'exempter les turbines des sanctions contre la Russie était difficile et qu'elle comprenait la réaction de l'Ukraine, mais que c'était la bonne chose à faire.
«C'était une très difficile décision à prendre pour le Canada. Je comprends les inquiétudes de l'Ukraine à ce sujet, mais c'était la bonne chose à faire, a-t-elle insisté. Le Canada est uni et déterminé dans son appui au peuple ukrainien. Nous avons versé 3,4 milliards $ en aide financière et militaire. Je suis fière que le Canada ait été un chef de file pour appuyer l'Ukraine et pour s'opposer [au président russe] Vladimir Poutine.»
Mais le Canada ne peut pas à lui tout seul fournir à l'Ukraine tout le soutien nécessaire, a-t-elle dit, défendant l'importance d'un effort uni de la part du G7 et de l'alliance transatlantique.
L'Allemagne a, selon elle, été très claire sur le fait que le gazoduc, de société énergétique publique russe Gazprom, pourrait être un enjeu. La Russie a réduit ses exportations de 60 % le mois dernier dans son pipeline Nord Stream 1, qui dessert le nord-est de l'Allemagne, citant des problèmes techniques liés aux turbines.
«Nous avons entendu très clairement de la part de l'Allemagne que leur capacité à maintenir leur soutien pourrait être menacée», a soutenu la ministre.
Elle a aussi fait valoir que les États-Unis ont publiquement soutenu la décision canadienne. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, pour sa part, a qualifié cette décision d'«absolument inacceptable» plus tôt cette semaine.
«La décision sur l'exception aux sanctions sera perçue à Moscou exclusivement comme une manifestation de faiblesse. C'est leur logique», a-t-il déclaré, ajoutant que la Russie tentera désormais de limiter ou d'arrêter l'approvisionnement en gaz de l'Europe au moment le plus critique.
Après la conclusion des pourpalers à Bali, la vice-première ministre a pris l'avion pour revenir au Canada, samedi.
Avec les informations de la Presse canadienne