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Québec solidaire (QS) a critiqué mardi l’opacité dans la gestion du gouvernement Legault concernant les contrats alloués à la firme McKinsey et dans le dossier d’Hydro-Québec.
Québec solidaire (QS) a critiqué mardi l’opacité de la gestion du gouvernement Legault concernant les contrats alloués à la firme McKinsey.
«Ce qui est essentiel à l’imputabilité, c’est la transparence. La CAQ a un gros gros problème de transparence», a lancé d’entrée de jeu le co-porte-parole de QS Gabriel Nadeau-Dubois lors d’un point de presse à l’occasion de la rentrée parlementaire à Québec.
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Le leader solidaire a confirmé que 29 demandes d’accès à l’information ont été déposées pour faire la lumière sur les relations qu’entretient l’État québécois et l’entreprise de consultant McKinsey.
«On veut savoir quelle est l’étendue des contrats qui sont donnés à cette firme multinationale. Combien cela coûte-t-il pour faire appel à cette entreprise tentaculaire? Est-ce que les conseils de la firme valent vraiment le salaire annuel d’une préposée aux bénéficiaires?», a questionné M. Nadeau-Dubois.
Pour le moment, les troupes solidaires restent sur leur faim, puisque des 29 demandes effectuées, une seule a fait l’objet d’une réponse.
M. Nadeau-Dubois a profité de son passage devant les représentants des médias pour demander (à nouveau) une enquête parlementaire complète sur les rapports entre Québec et la firme McKinsey.
QS souhaite également jeter un éclairage supplémentaire du côté d’Hydro-Québec afin de mieux comprendre les rapports entre la société d’État et le gouvernement Legault.
«On nage en pleine obscurité, il y a anguille sous roche. Hydro-Québec n’est pas le jouet de Pierre Fitzgibbon», a ajouté M. Nadeau-Dubois, confirmant qu’une motion serait déposée plus tard mardi pour que le plan stratégique 2022-2026 d’Hydro soit étudié en commission parlementaire.
«On veut entendre Sophie Brochu, on veut de la transparence dans le dossier d’Hydro», soutient le co-porte-parole de QS.
Même son de cloche chez la députée Manon Massé. Elle estime qu’«on ne pourra pas faire la transition énergétique que le Québec doit faire en laissant à M. Fitzgibbon tous les mégawatts qu’il veut pour donner à ses amis».
Quelques semaines après l’annonce de la PDG d’Hydro Sophie Brochu, le vice-président exécutif et chef de l’exploitation et de l’expérience client, Éric Filion, a annoncé mardi son départ de la société d’État le 17 février prochain.